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Affichage des articles associés au libellé poèsie

Examen de philo.

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Une chaleur, à vous faire bouillir, comme des fèves séculaires, dans un pot de sept métaux. Des concepts qui se pressent, sous le couvercle de votre bouilloire, une vapeur blanche qui chuinte, de vos oreilles grand' ouvertes... Marx,Engels,Zarathoustra, Toutankhamon,Jung,Abraham, vous ne savez plus qui a dit quoi, les mots s'emmêlent dans vos méninges... Damoclès de son épée vous guette, Cerbère vous tance de ses prunelles de braises, L'Eden est là,mais en deça est la Jehenne, un seul mort vous manque et tout est à refaire! aziz, goulmima le 7/6/07

Le peuple en vers à l'endroit ..

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Titre : Le peuple en vers et à l'endroit ... Le peuple de las s'attire, le peuple des grands hommes pires, Le peuple des vents pires, le peuple des morts à vide, le peuple des maures avides, le peuple de camp-David, le peuple des baraques, le peuple des sans baraques, le peuple des mille oui, le peuple des sans "non", le peuple décent, le peuple un des cent, le peuple incandescent, le peuple un c'est cent, le peuple sans soupe sans... le peuple détroit sent, le peuple des cent sue, le peuple des sang-sue, le peuple décent sue, Le peuple des caves à lier, le peuple du marre à bout , Le peuple des dés striés , Le peuple sans corps donnés, Le peuple des dés ordonnés , Le peuple des peuples liés Le peuple des uns payés, Le peuple des cents pas pillé, Le peuple des tributs Le peuple des Idricides Le peuple des uns secticides Le peuple de las veille, Le peuple des mers veille , Le peuple des uns soumis, Le peuple des croque au deal , Le peuple du face bouc, Le Peuple

TAQESSULT N YIRINEN

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Sarseγ tafekka-nu inger tsekwla, Aḍar γef uḍar, allen s afella, Ikcem wa, iffeγ wann, tawuri tezla, Afus s ayerri, annli yuyella. Anẓiẓ n tegzirt, aneγmis ur issenfal, Imeṭṭawen, titi, izri amm yimal ! Ayenna d-teẓẓeg tfunast, ur ili anazal ! Irγa wawal, iqqref win uzal ! Tin ssufeγ ulli, sekcem ulli ! Inger yifassen n wi, amya ur illi, Ssneksen s txendallast, ssettun iḍelli, N yiseggwasen n ugari, ikcem-aγ uγalli ! Gran-aγ s tillas, inger yimukrisen ! Nedder g tawda amm taxxuct n yinẓaden Itteffren i tmaddit n sin waskiwen, Asirem amezwaru d umeggaru g wulawen. Idir BENΣEDDI Tizi-n-Imnayen 26-05-2961 Amawal :   Taqessult : petite grappe ; irinen : venin ; tafekka : corps ; annli : cerveau ; tagzirt : île ; ssenfel : changer ; anazal : affiche ; azal : midi ; aγalli : espion ; askiwen : pics ; asirem : espoir.

Le printemps de l'est ...

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Venant de l'est d'ailleurs, comme toutes les prophéties, Le cri du peuple s'élève, criant à l'aube naissante, Ben Ali s'est enfui,  suivi de Moubarak, La haine de ces tyrans, a tonné dans les gorges, Et tel Vésuve éclatant, a joint le ciel de lave, la rage de vivre libre, cet instinct immortel, A fait grossir les voix, qui déferlent enragées, Emportent les despotes, les jettent dans les geôles, Ainsi que toute la pègre, suçant du corps les veines, Le peuple reprend sa langue, il s'éclaircit la voie, En jugeant les faux frères, loin de toute vengeance, Donnant une belle leçon, aux vachers d'Amérique, Qui pour aider l'irak,l' ont pour longtemps brisé Les peuples en ont marre, de tous les faux sorciers, De l'aide jamais gratuite, des rapaces du couchant, N'ayant de vrais amis, que leur pétrodollars, Se foutant bien du tiers, voire même de tous les mondes, Pourvu qu'ils survivent eux, et coulent les sens à f

A la lumière de nos pénombres ...

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Quelles peines les jours si chauds m’ont donc fait sentir, Pas moins que les nuits lourdes,en guettant ton retour, Lumière d’un microcosme,étoile dans mon cœur Es-tu vivante encore? Ton corps bouge et  respire, ou bien cadavre ainsi  tu es,au terme de ton parcours? Quelles mains,sans doute impies,usant de mille détours, Ont étouffé ta voix ,tel un hideux vampire! Quelle dîme payes-tu donc ?Quel veule créancier, torture ta frêle jeunesse,sans guère faire sa cour, Quel diable adores-tu donc,quel fils de Belzébuth, A donc hanté ton être,en a arraché le cœur? Partie donc un soir,nous laissant dans le noir, Lumière des tristes nuits,sourire de nos beaux jours Ceux-ci ne nous voient plus ,Nous leur devons beaucoup les nuits ? un manteau blanc, Un combattant si faible perdant la lutte d’avance de fermer nos paupières. Mordue au cœur la vie, se lève pour retomber, ses entrailles ardentes ressentent ton absence. Elle n’est que par toi ,tu es sa vraie lumière, Le flambeau qu

Le peuple vercifié

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Le peuple de las s'attire, le peuple des grands hommes pires, le peuple des morts à vide, le peuple des maures avides, le peuple de camp-David, le peuple des baraques, le peuple des sans baraques, le peuple des mille oui, le peuple des sans "non", le peuple décent, le peuple un des cent, le peuple incandescent, le peuple un c'est cent, le peuple sans soupe sans... le peuple détroit sent, le peuple des cent sue, le peuple des sang-sue, le peuple décent sue, Le peuple des caves à lier, le peuple du marre à bout , Le peuple des dés striés , Le peuple sans corps donnés, Le peuple des dés ordonnés , Le peuple des peuples liés Le peuple des uns payés, Le peuple des cents pas pillé, Le peuple des tributs Le peuple des uns secticides Le peuple de las veille, Le peuple des mers veille , Le peuple des uns soumis, Le peuple des croque au deal , Le peuple du face bouc, Le Peuple sûr veille, Le peuple des uns valides, Le peuple des suit CD ,

Poèsie : Chers gherissois de la diaspora.

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Ce beau poème (ressuscité) m'a été remis par M.Cherouit Ali,qui le tient lui même d'un auteur anonyme (ou presque) à qui M.Ali a suggéré d'écrire un texte poétique pour mettre en exergue la souffrance de Tamazirte du départ de ses filles et fils qui se sont exilés sous d'autres cieux et qui oublient ,parfois pour toujours leur petit ksar qui les a vus naître et grandir.La triste occasion fut l'enterrement d'un des fils de Goulmima...en 1991. Tamazirt a tant souffert pour vous donner naissance, Elle vous a nourris ,bercés,élevés,embrassés... Après vous l'avez quittée,abandonnée,oubliée... La ville vous a ensorcelés,absorbés,dénaturés, Déculturés,exploités asservis... Vous faites construire des villes en ville, vous ingurgitez bifteck et méchoui Alors que vos parents et frères continuent à respirer la poussière, A traîner dans la boue Et à faire bouillir des cailloux. Les jeunes ne font votre connaissance , Qu'à l'occasion de votre enterrement. Alo

Braves enfants de Tamazgha

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A ceux qui ,contraints,ont dû quitter la terre, La terre de leurs ancêtres ,pour aller vivre ailleurs, bravant les vents des mers,vivant en solitaires, de moi un grand ayuz ,aux hardis travailleurs. Sur toute la carte du monde,Gheris a parsemé Sa graine au fil du vent ,et qui a pris racine, Même souvent sur les roches neigeuses du Groenland Les fiers imnayns des temps, sont partout des présents. Laissant derrière eux leur chères et braves mères , ayant souffert longtemps pour les voir grandir, les mains calleuses et dures, des grosses peines sévères, rêvant d'un jour heureux, de les revoir venir. Ayuz à tous, soldats de l'ombre, trimant au soleil, afin que les petites sœurs puissent se bien vêtir, Pour que le père vieilli s'abandonne au sommeil, repos du vieux guerrier ,qu'il peut enfin sentir. Que vive Tamazgha,si longtemps qu'imazighens, ravivent cette flamme en fiers combattants , sans lances sans kalachs,luttant d'armes nouvelles, usant de leur cervelle pou

Moi la fille d'Ighzer !

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Je suis la petite bonne ,venue d'ighzer Mon père ,sous la misère, Me plaça chez les autres, Pour faire vivre mes soeurs. Partie la nuit sans rien, Dans les bagages d'un homme, Venu chercher la bonne, Au service de son maître! Sur le seuil du logis,en barrant l'entrée, Un mastodonte femelle, suivie de son bambin, Me serra la menotte,se voulut très gentille, Referma vite la porte et reprit sa grimace. Depuis ce jour je veille,le dernier qui se couche, Et vite réveillée à l'aube,à l'heure du laitier, Pour rentrer les pots,sourire et le payer, En sortant la poubelle,chauffer à madame sa douche. Remettre le tablier,mettre l'eau bouillir, Descendre pour le pain,sans oublier la menthe, Et rentrer la poubelle vide,réveiller le bambin, Lui changer ses couches vite, et terminer le thé. Sortir le grand salon ,nettoyer les toilettes, Cuisiner le repas,et savoureux et cher, Alors que dans mon ksar,mes soeurs et pauvre mère,

Oraison à Jung .

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Poème dédié à Oriabel Winkler ,poètesse française ,à l'occasion de la mort de son fidèle chien Jung. Aziz Boufous 7 septembre, à 14:31 Bien sûr Ori ,il est pour toi ,tu peux le mettre sur F.B si tu veux . Quel donc triste sort est bien céans le nôtre De vivre dans cette lourde et terrible attente, De vivre dedans cette peur comme une nuit latente , De perdre un être cher, qui fut jadis des nôtres. Dans nos cœurs meurtris,bien toujours se valent , La perte d'un humain ,qui fut longtemps chéri, Que celle aussi troublante d'un fidèle animal, Dont un beau jour lointain on s'est soudain épris. C'est donc ici la preuve,et tangible et sans faille , Que la tendresse immense qui vibre avec nos cœurs, Issue des labyrinthes des profondes entrailles, Retrouve en toutes les âmes ,celles qui sont de nos sœurs. Un chien ami ,ne dit-on bien si souvent, Est bien meilleur qu'un ami au moral canin, Adage commun ,que tou

Les animaux malades du S.I.D.A.

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Un mal bien étrange,dont chacun rejetait, Les torts sur le voisin,a jadis alerté, Toute la gent des bois,et le lion tint conseil, Dans l'antre même du tigre,soucieux de tout veto, qu'à toute mesure active il pourrait opposer. *** L'ours prit la parole ,et d'un geste outragé, laissa tomber l' marteau,et jeta la faucille. "Comment dit-il rageur,qui donc aurait permis, Que l'on vous dise ô roi,d'ainsi douter de moi? Qui suis ,vous le savez,des plus fidèles aux lois! Demandez à dame ourse,si tel est votre choix, Vérifiez auprès d'elle ,de vrai ma bonne foi, Nos douces moitiés qui veillent,finissent par tout savoir, Certains sens avertissent...autant les choisir belles!" *** C'est bien ce que vous êtes ,trancha le lion pensif, Il avait bien un croc,pour cet ours impulsif, Mais vieillissant qu'il est,il devait être sage, Devant ses pectoraux,devant ses blancs rasoirs, Comment condamner l'ours,d&#

La verte aimée rôde ,dans son écrin dort !

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Du haut d'Assdrem,très loin à perte de vue, Dans les couleurs orange, d'un beau soleil couchant, S'étale la douce oasis ,de palmes vertes et drues, Voilant ses charmes ardents ,jusqu'au prochain levant. La descente sinueuse ,dans ce bercail de rêve, Finit de réjouir céans,tous ces joyeux passants, Dés lors qu'au coeur des champs, il font une halte brêve, Côtoient sous l'olivier ,ses charmants habitants. Ces larges coeurs béants,aux sourires doux et calmes, Arrosent leurs convives , de thés sertis de menthe, Nulle envie de partir ne vient rompre ces charmes, Devant tel empressement ; l'adieu , s'arrose de larmes! Aziz 25/3/87

mor(t)sure fatale !

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Quand vous ne pouvez plus écouter Les gémissements d'un peuple, Vous pouvez toujours essayer, De le faire parler, Pour qu'il se taise... Lui choisir un parle-et-ment, Lui faire croire inocemment, Que c'est lui qui l'a voulu, Que c'est lui le peuple élu! Il vous croira le peuple, Il est poli le peuple, si gentil qu'il criera, Sur les toits qu'il est heureux ! Mais la dernière mode,le dernier cri, c'est de l'égorger en silence, en faisant entendre aux curieux, Que c'est seulement des règlements de comptes, Entre tribus barbares... Que ne faut-il inventer, pour enrichir, vos entreprises de pompes funèbres... Les fossoyeurs des peuples sont-ils alors, Autre chose que des vautours, Au rire macabre, Avides de sang et nettoyant le sol, Gorgé d'or,quelle qu'en soit la douleur, Encore moins la raison,

Comme des bulles ...

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Les bulles s'éteignent… L'une après l'autre, Dans le firmament ,du verre étincelant! Repaire de toutes les joies, Antre dont toutes les tristesses Sont gages!                              Nature quand tu nous tiens! Les restes d'angoisse Les zestes d'amour, Perdus puis retrouvés, Pour être plus pénibles! Nature quand tu nous tiens, Dans ce que nous avons de plus chair, Espoir d'un déluge Noètien, Déferlant au pas de charge, Qui viendrait racler jusqu au bitume, Le fond de nos pensées.  mercredi 12 décembre 2007.

Quelques salves d'honneur ! ! !

Crions-le haut et fort ,que vive la poèsie ! Orient et Occident ,partout où l'âme saisit, nature et sans truchement l'essence de la vie ; Céans les mots sont maîtres ,sans bail et sans devis. &&& On pense souvent mal ,de l'univers poète, usant de vocables ardents,accusant d'obsolète, rime pauvre quoique riche,langage allégorique, sans guère tenter d' ouvrir son coeur à sa musique. &&& Dédions ces vers d'amour ,à tous Sisyphes de l'ombre, épique est leur labeur ,devant divin jugement, que dure la fille des muses,phare guidant en pénombre, oeuvrons à son essor,sans fard sans déguisement. &&& En cherchant les honneurs on sert mauvais seigneur, sagesse évite les cours où fleurit l'aphasie, ïambes sans beaux atours,sont symbole de candeur; énigme sans emphase,que vive la poèsie!! Boufous Aziz le 22/1/97 à Goulmima.

Des mots à vendre!

Si ces mots pouvaient valoir le prix d'une mitraillette, d'un mortier,d'une roquette; je les vendrais pour ce devoir de tendre ma main aux égorgés, de toutes les nations ,de toutes les races ! ! B. AZIZ

Le S.I.D.A.,des vers allant droit au coeur !!

A l'occasion de la célébration de la journée mondiale de la lutte contre le S.I.D.A, le premier Décembre de chaque année.Ce poème didactique,que j'ai composé il y a plus de vingt ans, se veut une pensée à toutes les victimes.    Syndrôme d'une déficience ,étant acquise chez l'Homme,  immole les lymphocytes T4 immunitaires, douleurs cruelles,mortelles; ayant ces symptômes, à nous de les revoir,à toute fin salutaire. *** Si l'on maîgrit soudain ,sans raison apparente; si tout le corps s'altère,de fièvre persistante; dans une peau éruptive,c'est de para-sida, dont souffre le patient,au trépas candidat *** De la mère au foetus,par corde ombilicale; arrive dans l'utérus,inexorablement; mort en vie qui la suce,oh deuil périnatal; mais ni piqûre d'insecte,ni le baiser banal; excuse des Don-juans,n'en provoquent contagion; et fort heureusement ,ni même les aliments. *** Pour l'enfant néanmoins,l'incubation est courte; de cinq mois et moins ,e

Moi l'interne du lycée Ghriss* !

Combien mon Dieu de jours ,cousus de souffrance amère de grâce me restent interne, avant ta clémente délivrance. Combien de nuits si ternes,gelant sous millier d'ampères, devrais-je odieux subir, n'est-ce point l'éternelle pénitence ? Moi l 'interne venu de loin ,fidèle convive des dortoirs, passant mes nuits de craie,dans cette quête du savoir nourri au gramme d'une main radine,maigri du vide réfectoire servi très tôt à l'écuelle ,rêvant souvent de pain le soir ! La nuit très tard où gèle Décembre, quand les natifs de bonnes étoiles, dans les chauds bras de Morphée ,embarquent et hissent les voiles, j'entends souvent claquer mes dents ,transi sous la modeste toile, de fil de chanvre tissée de crasse,servant à notre misère de voile. Sans haine j'envie mes congénères,encore bordés des douces mères dormant chez eux et mieux nourris ,sinon du moins plus couverts, si frais dispos et fort joyeux,d'avoir d'un somme joui la

Oraison funèbre (dédiée à l'âme bénite de feu Ha Ou abdlla)*

Qui donc appelais-tu Ô Ha!! quand tu as senti sur ton épaule le bras, du fleuve qui t'emportait, comme un ami qui t'invitait à un festin sacré! Quel nom évoquais-tu donc? ayant senti tes doigts, abandonnant ta prise fragile comme ton corps fatigué, balloté par les "chamelles" et qu'au fond de ta gorge , tu as senti le goût du sable de ce bras du démon à un boa semblable, étouffant tes poumons s'infiltrant dans tes bronches t'asphyxiant soudain? De quelle main tendue serrais tu les jointures , pour te ramener sur la berge et donc survivre encore? Tu es parti pauvre âme innocente, semblable à tous les martyrs, vivants qu'on croit morts , victime de l'inconscience nullement de ce chauffeur , si fier de son Diesel grisé par son audace , au point de défier la mort. Il est certain sans faille, que les voies du seigneur ne sont guère pénétrables; il n'en est moins certain, que tu dois ta mort de saint buvant ta triste fin à tous ces

Dans le bar du fond.

Dans le bar du fond, Les verbes se succèdent, Semblables… Les idées se chatouillent,avant de sortir par la pointe encrée, En faisant des bulles… Le luxe de l'enceinte feutré N'enlève rien à la misère des mots… Les verbes se teignent, D'une aura sublime, D'une couleur joyeuse, Avant de s'étreindre ,au fond d'un verre! C'est la joie mise en bière, Dans un silence de glace, Au hall de l'histoire...! Boufous Aziz 26/8/2007