Oraison à Jung .
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Poème dédié à Oriabel Winkler ,poètesse française ,à l'occasion de la mort de son fidèle chien Jung.
Aziz Boufous 7 septembre, à 14:31
Bien sûr Ori ,il est pour toi ,tu peux le mettre sur F.B si tu veux.
Quel donc triste sort est bien céans le nôtre
De vivre dans cette lourde et terrible attente,
De vivre dedans cette peur comme une nuit latente ,
De perdre un être cher, qui fut jadis des nôtres.
Dans nos cœurs meurtris,bien toujours se valent ,
La perte d'un humain ,qui fut longtemps chéri,
Que celle aussi troublante d'un fidèle animal,
Dont un beau jour lointain on s'est soudain épris.
C'est donc ici la preuve,et tangible et sans faille ,
Que la tendresse immense qui vibre avec nos cœurs,
Issue des labyrinthes des profondes entrailles,
Retrouve en toutes les âmes ,celles qui sont de nos sœurs.
Un chien ami ,ne dit-on bien si souvent,
Est bien meilleur qu'un ami au moral canin,
Adage commun ,que tous,des fois, nous éprouvons,
Chaque fois que de guerre lasse, on rompt tous les liens.
La laisse du chien si vivant de son cuir réchauffe,
Le cœur laissé ,le rattache à la vie,le réconforte,
Dans ce chagrin qui nous enserre et nous étoffe,
On serre la liane amie ,on est soudain plus forte.
La perte de Jung ,Ori, t'es bien ,c'est vrai,pénible,
A mis en sang ton cœur,que tu voulais tant rebelle,
Alors qu'il se béait encore à une aurore nubile,
Volant dessus l'Atlas,de joie caressant Babel
Plus triste en est hélas,depuis ce jour le deuil,
Nos condos si sincères,sécheront tes cris amers,
De farouche amazone ayant franchi le grand seuil
De l'empire Amazigh de tes riches tableaux en vers.
Que soit demain éteinte la flamme de ton angoisse,
Que plus jamais une larme ne pointe guère aux cils,
De tes douces prunelles Ori ,que ton ire décroisse,
Et cendre devenir à
De vivre dedans cette peur comme une nuit latente ,
De perdre un être cher, qui fut jadis des nôtres.
Dans nos cœurs meurtris,bien toujours se valent ,
La perte d'un humain ,qui fut longtemps chéri,
Que celle aussi troublante d'un fidèle animal,
Dont un beau jour lointain on s'est soudain épris.
C'est donc ici la preuve,et tangible et sans faille ,
Que la tendresse immense qui vibre avec nos cœurs,
Issue des labyrinthes des profondes entrailles,
Retrouve en toutes les âmes ,celles qui sont de nos sœurs.
Un chien ami ,ne dit-on bien si souvent,
Est bien meilleur qu'un ami au moral canin,
Adage commun ,que tous,des fois, nous éprouvons,
Chaque fois que de guerre lasse, on rompt tous les liens.
La laisse du chien si vivant de son cuir réchauffe,
Le cœur laissé ,le rattache à la vie,le réconforte,
Dans ce chagrin qui nous enserre et nous étoffe,
On serre la liane amie ,on est soudain plus forte.
La perte de Jung ,Ori, t'es bien ,c'est vrai,pénible,
A mis en sang ton cœur,que tu voulais tant rebelle,
Alors qu'il se béait encore à une aurore nubile,
Volant dessus l'Atlas,de joie caressant Babel
Plus triste en est hélas,depuis ce jour le deuil,
Nos condos si sincères,sécheront tes cris amers,
De farouche amazone ayant franchi le grand seuil
De l'empire Amazigh de tes riches tableaux en vers.
Que soit demain éteinte la flamme de ton angoisse,
Que plus jamais une larme ne pointe guère aux cils,
De tes douces prunelles Ori ,que ton ire décroisse,
Et cendre devenir à
jamais, éparse en toute la ville!
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