goulmimalive

Ce vendredi Je me suis dirigé comme à l'accoutumée en ce jour saint à la mosquée sise au centre de la ville pour la prière commune.Devant ladite mosquée je me rappelai que je devais refaire mes ablutions c'est pourquoi je bifurquai à droite et entrai dans la salle des toilettes c'est alors qu'à ma surprise je trouvai une file assez longue devant le préposé au service qui refusait catégoriquement de livrer de l'eau chaude à quiconque ne passait pas à la caisse.Le petit monsieur ,un pauvre hère misérable criait à qui voulait l'entendre que pour être servi en eau chaude il fallait côtiser pour l'achat de la butane de gaz. Je m'approchai et tendis mon récipient ,il me répéta la même rengaine à laquelle je répondis que la mosquée est un lieu public édifié par l'Etat et que de ce fait toutes les charges étaient assumées par ce dernier d'autant plus que les biens des Habbous étaient innombrables et qu'ils n'avaient pas besoin des pièces de monna

Les diabétiques de Goulmima ne savent plus à quel saint se vouer depuis que l'administration de l'hopital a décidé de leur faire payer les mesures de glycémie à l'hopital 20 août.Tout le monde sait effectivement combien cette maladie chronique qu'est le diabète requiert d'attention et de dépenses ,tant pour les médicaments de plus en plus chers ,que pour les seringues,la bétadine ,pour les insulinodépendants;sans compter les autres soins pour d'autres maladies ou blessures qui s'aggravent rapidement dans le cas d'atteinte par le diabète.Il est vrai que jusqu'à maintenant l'insuline est encore offerte gratuitement par les services de santé,mais pour les A.D.O ou antidiabétiques oraux les quantités de médicaments restent toujours en deça des besoins des malades,de plus la plupart des médicaments donnés ne sont pas adaptés aux cas des malades qui souffrent parfois d'intolérance gastrique ou autre sans pouvoir bénéficier de comprimés convenables

Toute personne qui serait amenée à passer devant le commissariat de la ville a sans doute remarqué des dizaines de personnes entassées devant la minuscule porte d'un bureau exigu où siègent les deux fonctionnaires préposés au renouvellement des cartes d'identité.Depuis le lancement de la campagne de renouvellement de la carte nationale ancienne remplacée par la carte biomètrique ,beaucoup de personnes s'agglutinent devant ce bureau en attendant leur tour ,qui pour déposer son dossier et d'autres pour retirer leur nouvelle carte.Le problème est qu' aucune infrastructure n'a été prévue pour accueillir ces pauvres sujets de sa majesté qui demeurent des heures et des heures accroupis en pleine canicule avec seulement une unique chaise longue toujours occupée par les premiers venus.Beaucoup se plaignent à qui veut les entedre des dépenses supplémentaires qu'ils sont appelés à débourser par rapport à l'ancienne carte.Parmi eux des vieillards et des personnes i

De par son caractère écologique le jardin public situé en plein centre de la ville de Goulmima demeure un signe flagrant de l'incompétence et du laxisme ,voire du je-m'en- foutisme des responsables qui président au sort de cette municipalité.En effet aucune excuse ne serait défendable pour laisser en friche un si bel espace qui, jadis faisait la fièrté des villageois.L'eau est abondante ,la main d'oeuvre est visiblement assez nombreuse pour transformer ce jardin avec peu de volonté et autant de moyens en un espace paradisiaque si la volonté existait de la part des décideurs.Personne ne peut s'expliquer l'abandon actuel ni les ordures en tous genres qui jonchent cet espace vert qui ne demande que peu d'attention ,d'autant plus qu'un gardien occupe la maison qui s'y trouve sans jamais lever le petit doigt pour dissuader les personnes inconscientes qui en salissent les entourages.Il est certain qu'avec un minimum de volonté ce jardin pourrait r

Au début de ce mois ,le 10/9/2008 une réunion a eu lieu dans une salle de classe par le proviseur du lycée pour informer les enseignants des nouvelles dispositions prises par le ministère concernant la rentrée scolaire 2008/2009. Aprés les salamalecs d'usage le chef de l'établissement s'est plongé dans la lecture des notes ministérielles pendant que l'assistance blasée écoutait sans grande attention.Le proviseur a tenté de transmettre le message de manière intimidante,mais devant les remarques invectives des professeurs il dut battre en retraite et déclarer qu'il ne tenait absolument pas à se voir dans l'obligation d'appliquer des sanctions draconiennes contre personne et invita tout le monde à respecter ces nouvelles directives en soulignant que des visites impromptues des commissions étaient prévues et qui allaient sillonner les établissement du royaume pour veiller au respect de ces recommandations. De leurs parts les enseignants,blasés qu'ils sont pa