goulmimalive

Les habitants de l'avenue du prince héritier peuvent enfin respirer de l'air sain et leurs enfants jouer sans crainte d'être blessés et de se retrouver à l'hôpital pour se faire piquer à la seringue antitétanique après une blessure toujours probable au fer rouillé du fourgon-toilette. En effet les services de la municipalité et en particulier Mr Ameslak Abdellah ,ont veillé à ce que ce danger public et cette carcasse polluante soit enlevée, après bien des contacts avec son propriétaire.Ce dernier qui remettait toujours l'évacuation du fourgon aux calendes grecques a fini par obtempérer et a fait couper le véhicule avant de le transporter . Tous les habitants exaspérés par la présence de cette carcasse ont dû signer une pétition portant plainte contre le voyagiste et déposée au secrétariat général de la municipalité qui l'a transmise ensuite à qui de droit ,avant que la machine ne se mette en branle .Tous ont donc suivi avec joie les opérations

L'une des richesses de Goulmima dont elle ne tire aucun profit notable est bien ces centaines,voire ces milliers de ses enfants qui viennent la visiter chaque été. Il y a bien là des cadres d'un haut niveau,des étudiants dans des branches peu communes ,des émigrés ayant vécu dans des milieux très différents ;et tout ce beau monde vient visiter, qui le berceau de son enfance ,qui la terre natale de ses parents sans penser à toutes ces énergies perdues à monter et descendre mécaniquement l'unique boulevard et à guetter dés la nuit tombée le moindre miaulement de synthétiseur ou le moindre son de trompette pour se rassembler autour de cette source de bruits et de lumières,telles des libellules jusqu'au premier cri matinal du coq de service. N' y aurait-il pas moyen de rassembler toute cette jeunesse qui se reconnaît dans son unicité culturelle amazigh ,de manière consciente ou non et tenter de se redécouvrir encore des terrains d'entente qui pourraient être prof

Savez-vous ce qui fait le plus mal au coeur? C'est de voir de jeunes cadres esclaves de l'alcoolisme.Je ne parle pas de ceux qui boivent de temps à autre pour se remettre les pendules à l'heure de leur vingt-ans ,mais de toutes ces personnes minées et ruinées à l'eau de vie(de mort plutôt) et abonnés chez les mahiosis du coin qui leur servent leur dose en décilitres chaque soir sous les oliviers où ils passent le plus clair de leur temps. Il y a là des cadres d'un savoir professionnel hors-pair et d'une compétence inégalée,mais tout ce beau monde se retrouve chaque aprés-midi autour d'un quelconque vieil ignare décharné,au cou tortueux qui se venge de leur érudition en leur distillant de l'éthanol pur qu'ils ingurgitent sans ciller à la recherche d'un énivrement salvateur qui viendrait les extirper de leur marasme.Une illusion seulement sans doute puisque dés les premières lueurs de l'aube la lumière se refait dans les méandres de leur matiè