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Affichage des articles du avril 12, 2009

Un philosophe dérangeant !

      Vers la fin du V ème siècle,on voit dans les rues d'Athènes un étrange bonhomme ,le nez retroussé,la bouche large,le ventre abondant ,les jambes cagneuses.Il s'appelle Socrate .Sa conduite et ses propos sont aussi étranges que sa personne .Il aborde les hommes politiques, les prêtres,les fils de famille ,les artisans et leur pose sans cesse les mêmes questions :"Qu'est ce que la justice? La beauté?Le bien et le mal?" On fait cercle pour l'entendre.Il démontre à ses interlocuteurs qu'ils ne savent pas le premier mot de ce dont ils parlent ,même quand il s'agit de définir le but du mètier qu'ils exercent . Les passants rient de la confusion des grands personnages,incapables de répondre aux questions ironiques de Socrate.Lui-même prétend ne pas savoir grand chose,mais il cherche avec passion la vérité. Autour de lui se sont groupés quelques jeunes gens , ses disciples.Il leur apprend à réfléchir sur le sens de la sens de la vie humaine ,sur le b

Escapade champêtre.

Les branches des arbres projetaient sur le sol une ombre reposante qui invitait à la détente,les champs de luzerne parfumés de cette odeur caractèristique de chlorophyle embaumaient l'air torride et le rendaient plus difficile à respirer.Dans targwa takhatart (rivière principale) qui serpentait le long de l'oasis coulait une eau limpide entraînant sans les arracher les filaments verts couleur de henné des algues.Sur la branche pliée en arc d'un long palmier roucoulait une tourterelle couleur de cendre.Elle avait perçu le bruit de mes pas et se dandinait sur ses jolies pattes prête à prendre son envol,mais elle fût sans doute rassurée par la cadence de ma marche car elle se remit à chanter lentement d'abord puis avec une plus grande conviction.Ce chant harmonieux dans ce silence de midi en pleine palmeraie avait quelque chose de magique qui me retient de partir.J'aurais aimé rester sous cet arbre et y passer la journée mais je risquais fort de déranger cette sérénité

Quelques salves d'honneur ! ! !

Crions-le haut et fort ,que vive la poèsie ! Orient et Occident ,partout où l'âme saisit, nature et sans truchement l'essence de la vie ; Céans les mots sont maîtres ,sans bail et sans devis. &&& On pense souvent mal ,de l'univers poète, usant de vocables ardents,accusant d'obsolète, rime pauvre quoique riche,langage allégorique, sans guère tenter d' ouvrir son coeur à sa musique. &&& Dédions ces vers d'amour ,à tous Sisyphes de l'ombre, épique est leur labeur ,devant divin jugement, que dure la fille des muses,phare guidant en pénombre, oeuvrons à son essor,sans fard sans déguisement. &&& En cherchant les honneurs on sert mauvais seigneur, sagesse évite les cours où fleurit l'aphasie, ïambes sans beaux atours,sont symbole de candeur; énigme sans emphase,que vive la poèsie!! Boufous Aziz le 22/1/97 à Goulmima.