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Affichage des articles du juin 6, 2010

Ecole :Pour qui sonne la cloche ?

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Je pense que le véritable danger qui guette cette noble fonction de l'enseignement est justement,aussi paradoxal que cela puisse paraître,que les enseignants se considèrent comme des fonctionnaires.Rien de grave à ce que leur administration les considère comme tels,elle ne pourrait faire autrement puisque à ses yeux il n'existe que des numéros de somme (référence bestiale)qui doivent être présents à leurs postes, par tous les temps,suivant un tableau de service imposé et dont chaque absence injustifiée est sanctionnée par un prélèvement,justifié lui,sur le salaire correspondant à ce numéro. Mais ,dans un domaine où l'effort fourni est difficilement quantifiable ,il serait déplorable de réagir de manière mercantile et de se dire que ,puisque la rémunération ne correspond pas à l'effort consenti,ou prétendument consenti;il faudrait ,pensent certains,réduire cet effort jusqu'à ce qu'il soit inférieur ou égal au salaire reçu,évalué selon des critères basés sur des

baccalauréat: une mise en scène à toute épreuve !

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Comme chaque année des milliers d'élèves passeront des nuits blanches à trimer sur leurs programmes dans l'espoir de réussir . Une majorité d'entre eux ,n'ayant plus confiance en personne se prépareront d'une autre manière,en usant des fameux "lehrouz" pour copier les réponses et avoir leur examen sans le moindre effort. Tout le monde ,depuis le plus petit fonctionnaire jusqu'au haut de l'échelle participeront indirectement par leur silence à cette énorme pièce de théâtre ,pour laquelle nos responsables mettront le masque sévère de la circonstance pour faire croire que ces examens certificatifs ont une certaine crédibilité .Mais les faits sont là et il n'est nul besoin d'être devin pour constater la détérioration tous azimuts de l'enseignement marocain,tous secteurs confondus. Certains directeurs d'établissement tourneront comme des toupies,devenus par la force des choses des chaouchs à tout faire ,par manque de personnel.Ils montr

L'apprentissage du français,un drame comme tous les autres.

En parlant de l'apprentissage du Français comme langue étrangère il faudrait souligner que l'estimation des résultats demeure toujours sujette à caution ,en l'absence de statistiques permettant d'analyser la situation en toute objectivité. A mon avis la baisse du niveau des élèves n'est pas aussi dramatique qu'on le pense car il y a encore et fort heureusement des élèves qui aspirent et s'astreignent à améliorer leur connaissance de cette langue.Je pense que parfois ceux qui accusent une baisse de niveau voient la réalité à travers les lunettes roses de leur passé qui ne pouvait être que florissant.Chacun se réfère à un passé révolu où il était étudiant et tend à idéaliser cette époque et à juger par conséquent le présent comme étant déficitaire. Le niveau n'a pas toujours été brillant pour tous,il y a eu toujours une demi-douzaine d'élèves qui participaient et les autres qui suivaient en spectateurs plus ou moins intéressés.De toute façon je crois f

De l'encre noire sur un examen blanc .

Je ne voudrais pas parler,au début, du moment choisi pour ce simili examen ,est ce qu'il est opportun ou non;la question qui se pose est la suivante : a -t-il des avantages et les élèves en tirent profit?Certainement que oui si ses derniers prennent les choses au sérieux bien entendu;mais est ce que les responsables et nous autres qui avons même dépassé la maturité prenons cela au sérieux? Ce matin en consultant l'épreuve destinée aux élèves des branches PC et SVT de terminale,ma surprise était grande quand j'ai vu dans le premier exercice concernant l'étude des fonctions une question qui fait appel à un théorème ne figurant pas au programme de cette année;pour être clair et précis ,il s'agit du théorème des valeurs intermédiaires généralisé en utilisant la notion des limites alors que le programme se limite aux intervalles fermés(ou bornés,les segments).Ce n'est pas étonnant de la part de cette enseignante d'Alnif qui a utilisé sur l'entête de l'ép