goulmimalive

Tout le monde a sans doute remarqué la perturbation et la désorganisation totale qui ont marqué cette rentrée scolaire,notamment au niveau primaire.Les enfants ,un mois aprés la rentrée officielle sont encore désorientés et ne savent pas quand aller ou non à l'école et à quelle heure exactement.Cela a commencé par 8 heures et 14 heures avant que cela ne se perturbe totalement ,en plus de certaines classes qui se retrouvaient dehors et devaient regagner leurs salles une heure après.Alors que la circulaire n° 122 concernant le nouvel horaire parlait de possibilité d'adaptation locale des directives orales sont venues inciter les responsables des écoles à changer complétement le rythme scolaire suivant les directives de ladite circulaire.Pour une année placée sous le signe de l'urgence ,nous ne constatons en tous cas que des retards ! D'autre part les petits enfants ne savent pas encore quand ils doivent emporter leurs livres et cahiers d'Arabe ou de Français.Ceci d&#

Si La route des casbahs depuis Ouarzazate est un vrai plaisir pour les yeux émerveillés des visiteurs, cette image serait incomplète sans une pause à Goulmima, cette oasis verte de dattiers et de palmiers qui vous saisit pour vous enchaîner peut être à tout jamais. Rares sont les touristes ,venus initialement passer une journée ou deux dans cette palmeraie de rêve et qui ne seraient pas revenus revoir avec des yeux encore plus émerveillés cette nature qui les a un jour privés de leur volonté de la quitter. La sobriété des monuments et des citadelles qui se déteint sur les habitants donne une sensation de sérénité qu'on ne retrouve nulle part ailleurs.Les touristes sont ici traités non comme des voyageurs à plumer hâtivement avant qu'ils ne reprennent la route, mais comme des enfants du terroir qui ne l'ont jamais quitté. On se réveille le matin au milieu des siens. Une visite matinale du ksar s'impose pour découvrir les multiples jeux de lumière, aller à la rencontre d

A ceux qui ,contraints,ont dû quitter la terre, La terre de leurs ancêtres ,pour aller vivre ailleurs, bravant les vents des mers,vivant en solitaires, de moi un grand ayuz ,aux hardis travailleurs. Sur toute la carte du monde,Gheris a parsemé Sa graine au fil du vent ,et qui a pris racine, Même souvent sur les roches neigeuses du Groenland Les fiers imnayns des temps, sont partout des présents. Laissant derrière eux leur chères et braves mères , ayant souffert longtemps pour les voir grandir, les mains calleuses et dures, des grosses peines sévères, rêvant d'un jour heureux, de les revoir venir. Ayuz à tous, soldats de l'ombre, trimant au soleil, afin que les petites sœurs puissent se bien vêtir, Pour que le père vieilli s'abandonne au sommeil, repos du vieux guerrier ,qu'il peut enfin sentir. Que vive Tamazgha,si longtemps qu'imazighens, ravivent cette flamme en fiers combattants , sans lances sans kalachs,luttant d'armes nouvelles, usant de leur cervelle pou

Alors que le ministre de l'éducation nationale a ouvertement appelé à la démolition des murs de l'école pour que celle-ci s'intégre plus dans son environnement,certains parmi nos dirigeants ne pigent rien à ce message symbolique ,qui est en fait un appel à plus d'ouverture.Ceux-ci par contre, veulent continuer à gérer l'enseignement comme une propriété privée dont ils ne veulent confier les secrets de gestion à personne ,comme en témoignent ces conseils des aveugles qui représentent une soit-disant devanture démocratique pour montrer au monde qu'on est capables de céder du terrain au nouvel esprit de l'administration participative.Cet esprit de clocher est hermétiquement fermé à toute opinion avant-gardiste et la moindre entorse au statu-quo est semblable à un coup de pied dans la fourmillière des vieilles habitudes caduques et des modes de pensée surranés . Cependant les apparences étant souvent trompeuses ,il n'est guère souhaitable de juger en méconn

Je suis la petite bonne ,venue d'ighzer Mon père ,sous la misère, Me plaça chez les autres, Pour faire vivre mes soeurs. Partie la nuit sans rien, Dans les bagages d'un homme, Venu chercher la bonne, Au service de son maître! Sur le seuil du logis,en barrant l'entrée, Un mastodonte femelle, suivie de son bambin, Me serra la menotte,se voulut très gentille, Referma vite la porte et reprit sa grimace. Depuis ce jour je veille,le dernier qui se couche, Et vite réveillée à l'aube,à l'heure du laitier, Pour rentrer les pots,sourire et le payer, En sortant la poubelle,chauffer à madame sa douche. Remettre le tablier,mettre l'eau bouillir, Descendre pour le pain,sans oublier la menthe, Et rentrer la poubelle vide,réveiller le bambin, Lui changer ses couches vite, et terminer le thé. Sortir le grand salon ,nettoyer les toilettes, Cuisiner le repas,et savoureux et cher, Alors que dans mon ksar,mes soeurs et pauvre mère,

S'il vous était possible de voyager au Maroc,choisissez le sud-est,là où les gens vous sourient sans rien attendre de vous en retour.A l’image de la nature les gens ici sont simples dans leur mode de vie ,vivant de l’agriculture et de l’élevage.Le temps coule si lentement que vous croyez descendre d’une autre planète. Goulmima et ses environs représentent le lieu privilégié pour les amateurs de repos et de quiétude tout comme pour les sportifs chevronnés qui préfèrent les randonnées en tout-terrain ou à pieds dans les montagnes si proches, faire du parapente à Amellago, un bivouac aux sources de poissons sacrés d’Amsed à18 km, ou encore du moto cross ou du jogging à travers les sentiers sinueux sur le flanc de la montagne Asdrem qui vous en imposera par sa stature ,semblable à une pyramide pharaonique veillant sur la vallée du Ghriss. En partant de cette oasis de palmiers verdoyants vous pourrez organiser des sorties photos,du trekking à travers l’étendue du tracé de l’oued, ou en