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Affichage des articles du décembre 7, 2008

Goulmima: Tilelli organise un débat sur La fasification de l'Histoire du Maroc.

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Le jeudi 11/12/08 à 16 heures l'association socioculturelle Tilelli a organisé dans le local de sa bibliothèque une rencontre débat intitulée "le contexte général de la célébration des prétendus 1200 années de l'édification de l'Etat marocain". Au début de son exposé M. SAÏD LANZI a tenu à clarifier les différentes étapes par lesquelles est passé ce projet depuis la création d'une association clés en main sous la présidence d'un certain Saad Kettani dotée d'un budget faramineux avoisinant les 45 milliards de centimes prélevés sans scrupules dans le budget de l'Etat et par conséquent de l'argent des contribuables.Avant ,au moment de la création de ladite association ,ajouta M.Saïd , on parlait de la commémoration de 1200 ans de l'édification de la ville de Fes ,puis après quelques mois il s'agissait de l'instauration de la monarchie au Maroc avant de devenir dans sa version finale l'anniversaire de la fondation de l&#

Pourquoi donc bêle le mouton?

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La fièvre du mouton s'est emparée du marocain ,comme de tous ses frères ,cousins et ennemis dans la même confession au sein de l'empire du mouton rêvant.Les riches qui en mangent très souvent plient bagages et vont se la couler douce sous d'autres tropiques où ils ne veulent entendre ni bêlement ovin ni moins encore caprin.Ils vont prolonger leurs vacances jusqu'à ce que ces arriérés,ces nervis "qui n'ont jamais vu la viande" aient calmé dans le sang leurs sanguinaires transes.Quant aux pauvres,les yeux hagards ,ils ne savent à quel couteau de banquier offrir leurs gorges crasseuses pour qu'il en coupe les carotides ,doucement à la pince à épiler. Avec une voracité de piranha;après les avoir honteusement démis de tout et rendus anatomiquement fidèles à une expression où il est question de poil.C'est à croire que les bourgeois fuient de plus en plus les rues de la ville,de crainte d'essuyer un coup de couperet "quatorza" bien aj

Moi l'interne du lycée Ghriss* !

Combien mon Dieu de jours ,cousus de souffrance amère de grâce me restent interne, avant ta clémente délivrance. Combien de nuits si ternes,gelant sous millier d'ampères, devrais-je odieux subir, n'est-ce point l'éternelle pénitence ? Moi l 'interne venu de loin ,fidèle convive des dortoirs, passant mes nuits de craie,dans cette quête du savoir nourri au gramme d'une main radine,maigri du vide réfectoire servi très tôt à l'écuelle ,rêvant souvent de pain le soir ! La nuit très tard où gèle Décembre, quand les natifs de bonnes étoiles, dans les chauds bras de Morphée ,embarquent et hissent les voiles, j'entends souvent claquer mes dents ,transi sous la modeste toile, de fil de chanvre tissée de crasse,servant à notre misère de voile. Sans haine j'envie mes congénères,encore bordés des douces mères dormant chez eux et mieux nourris ,sinon du moins plus couverts, si frais dispos et fort joyeux,d'avoir d'un somme joui la