goulmimalive

Quand on se plaint de nos conseils municipaux successifs c'est parce que les habitants ne leur voient aucune utilité dans la vie quotidienne.Ce sont là des tas de petits problèmes qui ,une fois cumulés rendent ,à la longue, cette ville insupportable! Pour commencer il y a ce sempiternel problème de l'occupation illégale de l'espace public qui ne fait qu'empirer.Figurez-vous qu'avant on ne se plaignait que des commerçants qui étalent leurs marchandises sur le trottoir sans aucun égard pour les piètons ,maintenant voilà que cela devient plus dramatique avec l'occupation ,durant toute la demi-journée de chaque vendredi,de tout un carré de la ville sur quatre rues différentes.ce rassemblement hétéroclite de marchands venus de toutes les régions du Maroc viennent étaler leur trop plein de marchandises souvent de qualité médiocre ,est en train de déborder sur les rues voisines de celle de "Lkadi ayad" d'où cette gangrène a pris naissance

Ce matin à 10 heures GMT moins un siècle, les candidats fugitifs sont apparus comme par enchantement dans la salle des réunions de la municipalité.10 minutes après, les autres candidats qui n'étaient pas entrés dans la coalition et qui se faisaient voir dans le boulevard plus souvent qu'à leur tour pour bien le montrer ;étaient sortis en un groupe compact toutes couleurs partisanes confondues. Aux questions des quelques curieux qui les accostèrent ils répondirent laconiquement qu'ils s'étaient retirés pour souligner leur désapprobation devant la façon dont allait se constituer le bureau.Ensuite ils ont descendu l'unique boulevard en procession quasi-funèbre où se mêlaient les djellabas blanches traditionnelles aux cravates à la diable de la modernité; pour aller d'abord faire une visite d'usage à la librairie "les palmiers",sans qu'aucun d'entre eux n'achète même pas le journal de son parti,avant d'aller s'installer sous

Il y a quelques jours les rues de Goulmima étaient remplies de manifestations de joie de toutes sorte juste après l'annonce des résultats des élections municipales.Aujourd'hui ,exactement quatre jours après ,voilà qu'on assiste à d'autres manifestations joyeuses,cette fois-ci à l'annonce des résultats du baccalauréat les deux sont des évènements plus ou moins méritoires durant lesquels parents et amis viennent présenter leurs félicitations plus ou moins sincères. Seulement voilà ,entre les deux évènements il y a quand même une grande différence et entre la joie du premier et celle du deuxième il y a une nette distinction facile à faire pour qui est capable de sentir les moindres vibration de l'âme humaine. Pour ce qui est des élections ,on sentait derrière la joie exprimée un je-ne-sais-quoi de factice ,comme si elle était accompagnée d'une quelconque appréhension,d'une angoisse dont on ne pourrait exactement déterminer l'

Un mal bien étrange,dont chacun rejetait, Les torts sur le voisin,a jadis alerté, Toute la gent des bois,et le lion tint conseil, Dans l'antre même du tigre,soucieux de tout veto, qu'à toute mesure active il pourrait opposer. *** L'ours prit la parole ,et d'un geste outragé, laissa tomber l' marteau,et jeta la faucille. "Comment dit-il rageur,qui donc aurait permis, Que l'on vous dise ô roi,d'ainsi douter de moi? Qui suis ,vous le savez,des plus fidèles aux lois! Demandez à dame ourse,si tel est votre choix, Vérifiez auprès d'elle ,de vrai ma bonne foi, Nos douces moitiés qui veillent,finissent par tout savoir, Certains sens avertissent...autant les choisir belles!" *** C'est bien ce que vous êtes ,trancha le lion pensif, Il avait bien un croc,pour cet ours impulsif, Mais vieillissant qu'il est,il devait être sage, Devant ses pectoraux,devant ses blancs rasoirs, Comment condamner l'ours,d&#

Du haut d'Assdrem,très loin à perte de vue, Dans les couleurs orange, d'un beau soleil couchant, S'étale la douce oasis ,de palmes vertes et drues, Voilant ses charmes ardents ,jusqu'au prochain levant. La descente sinueuse ,dans ce bercail de rêve, Finit de réjouir céans,tous ces joyeux passants, Dés lors qu'au coeur des champs, il font une halte brêve, Côtoient sous l'olivier ,ses charmants habitants. Ces larges coeurs béants,aux sourires doux et calmes, Arrosent leurs convives , de thés sertis de menthe, Nulle envie de partir ne vient rompre ces charmes, Devant tel empressement ; l'adieu , s'arrose de larmes! Aziz 25/3/87

Quand vous ne pouvez plus écouter Les gémissements d'un peuple, Vous pouvez toujours essayer, De le faire parler, Pour qu'il se taise... Lui choisir un parle-et-ment, Lui faire croire inocemment, Que c'est lui qui l'a voulu, Que c'est lui le peuple élu! Il vous croira le peuple, Il est poli le peuple, si gentil qu'il criera, Sur les toits qu'il est heureux ! Mais la dernière mode,le dernier cri, c'est de l'égorger en silence, en faisant entendre aux curieux, Que c'est seulement des règlements de comptes, Entre tribus barbares... Que ne faut-il inventer, pour enrichir, vos entreprises de pompes funèbres... Les fossoyeurs des peuples sont-ils alors, Autre chose que des vautours, Au rire macabre, Avides de sang et nettoyant le sol, Gorgé d'or,quelle qu'en soit la douleur, Encore moins la raison,

Il est à signaler que quelque minutes seulement aprés l'annonce officieuse des résultats quelques candidats élus n'ont pas manqué à leur mauvaise habitude de s'esquiver et de former un groupe coalisé qui est allé illico se terrer dans une ferme sur la route de Tilouine dont le propriétaire porte un prénom heureux qui ,précédé de la particule béatifiante pourrait être prémonitoire de ce qui les attend comme les autres ,au cas où ils useraient des mêmes procédés et prendraient le budget communal pour le tiroir de leurs magasins...D'autres langues n'hésitent pas à dire qu'ils sont allés plus loin vers la cité de prés de My Driss chez un natif de Goulmima qui porte son ancien nom...Quant aux autres ils ont été renvoyés aux calendes grecques et contraints de jouer le rôle de l'opposition à défaut d'autre chose :"innas mouch khemjente".Mais, ce qui est déplorable c'est que ce clan n'a pas d'assise politique ,mais des affinités tribales,