A la lumière de nos pénombres ...
Quelles peines les jours si chauds m’ont donc fait sentir,
Pas moins que les nuits lourdes,en guettant ton retour,
Lumière d’un microcosme,étoile dans mon cœur
Es-tu vivante encore? Ton corps bouge et respire,
ou bien cadavre ainsi tu es,au terme de ton parcours?
Quelles mains,sans doute impies,usant de mille détours,
Ont étouffé ta voix ,tel un hideux vampire!
Quelle dîme payes-tu donc ?Quel veule créancier,
torture ta frêle jeunesse,sans guère faire sa cour,
Quel diable adores-tu donc,quel fils de Belzébuth,
A donc hanté ton être,en a arraché le cœur?
Partie donc un soir,nous laissant dans le noir,
Lumière des tristes nuits,sourire de nos beaux jours
Ceux-ci ne nous voient plus ,Nous leur devons beaucoup
les nuits ? un manteau blanc, Un combattant si faible
perdant la lutte d’avance de fermer nos paupières.
Mordue au cœur la vie, se lève pour retomber,
ses entrailles ardentes ressentent ton absence.
Elle n’est que par toi ,tu es sa vraie lumière,
Le flambeau qu’elle tenait,si fière de ta présence ,
avant que tu nous quittes,nous laissant dans le noir…
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