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Affichage des articles du juillet 6, 2008

La moisson des fèves de l'ombre.

Lorsque M.Lihi disait qu'il faut orienter le travail vers le peuple qui est son destinataire naturel(1) , il mettait consciemment le doigt sur une blessure qui commençait justement à s'infecter au point de rendre caducs tous les remèdes qu'on pourrait lui préconiser.Cette blessure se trouve être cette énorme fosse béante qui sépare les tenants d'un militantisme culturel ,de nature exclusivement intellectuelle,de leurs bases naturelles que représentent les Imazighen des couches sociales laborieuses et démunies qui forment cette masse des laissés pour compte de tous les discours pompeux qui refaisaient le monde sans les mettre en équation.Il est donc temps que ces pauvres qui ont doublement été bernés: dans un premier temps par un système idéologique raciste et xénophobe qui ne voyait en eux que de la chair à canon abondante pour ses différentes guerres perdues,puis par une intelligentsia issue de son sein mais qui une fois arrivée s'empressait de jurer une allégean...

Dans le bar du fond.

Dans le bar du fond, Les verbes se succèdent, Semblables… Les idées se chatouillent,avant de sortir par la pointe encrée, En faisant des bulles… Le luxe de l'enceinte feutré N'enlève rien à la misère des mots… Les verbes se teignent, D'une aura sublime, D'une couleur joyeuse, Avant de s'étreindre ,au fond d'un verre! C'est la joie mise en bière, Dans un silence de glace, Au hall de l'histoire...! Boufous Aziz 26/8/2007

Le vieil homme .

Un jour un vieil homme se surpassa, le même jour il repassa sa chemise blanche,noire de crasse, le lendemain,il trépassa. Que de sueur, que de lassitude, dans son lit de glace,jamais refait, que de douleur ,que de tristesse, dans ce dernier gîte,d'un homme froid. Ce fût un père et même un grand, d'une voix jadis tonitruante, secouait les enceintes de béton désarmé, sous les mitrailles des stances ardentes! Aujourd'hui lâche ombre noire, toute d'une pièce silencieuse, surveille ce lit vide, cadavre, d'un homme,ce feu qui la hantait. Boufous Abdelaziz. Lundi 07 juillet 2008.

Miroir quand tu nous tiens!

Miroir quand tu nous tiens, dans tout ce que nous avons d'humain… Ces yeux qui te regardent, sans avoir l'audace , de s'éterniser,sur les signatures des temps… Repos des faiblesses tu es! Miroir de toutes les imperfections. Semblable à toutes les vérités, que j'ai entendues à ce jour. Les nerfs à fleur de tain ,tu ne dis rien mais je te suis… Incapable que tu es, Jusqu'au fond de tes attaches chromées, de me dire,ne serait –ce que pour un instant,qui j'essuie! Est-ce toi ,moi…ou un autre? Miroir aux jaloux êtes! Miroir d'étoiles êtes! Miroirs aux oublis êtes! Seules les mouches vous honorent , à votre ô juste valeur… En se libérant de leur lest, sur vos surfaces impolies! Aziz Boufous vendredi 26 octobre 2007