Articles

Affichage des articles associés au libellé chroniques

terminus pour les terminales du bac 2011.

Image
L’examen du baccalauréat dans sa première session vient de se terminer pour les candidats officiels .Les séances d’examens ne sont pas passées sans quelques incidents entre les surveillants et les examinateurs .On a même relevés des cas de violence verbale très crue envers des enseignants ,sans parler des tentatives d'intimidations ou de menaces de vengeance plus ou moins sérieuses .Que pourrait-on attendre d'un système de valeurs malade,pour ne pas dire agonisant ,d'un enseignement désorienté malgré les dizaines d'orienteurs et d'orientations ! Les deux parties ,tant les élèves que les surveillants sont mis face à face dans une opération policière ,alors que d'habitude l'enseignant a une image de guide conciliateur. Ce dernier est placé dans une situation  de pression que constitue l’action de surveiller en soi ,sans rien faire ,c'est-à-dire un véritable calvaire pour un corps enseignant habitué à discourir ,et un état de surmenage et de stress de la pa

De Ben Barka à Ben Laden :La mosquée de la peau qu'a Lip's !

Image
Il est clair à qui aurait encore un soupçon de doute, que le sang ne peut pas toujours servir uniquement à catharciser la faute originelle, ni à perpétuer un quelconque esprit de sacrifice, mais aussi à rétablir la peur atavique et instinctive dans les cœurs douteux .L'horreur est intimidante lorsque elle est provoquée à sang froid, avec une simplicité déroutante, un scénario dûment certifié par des tentatives de rejoindre le front du croissant sanguinaire. La main qui a manipulé le détonateur, ou plutôt ,qui a composé le numéro explosif  fatidique ,rêve d'un Maroc de Mollahs barbus ou d'une triplette de Pinochet ou d'autres formes d'autorités totalitaires esclavagistes. Ces gens là ne veulent pas absolument que le pays respire un air nouveau, ils veulent maintenir les narines sous le niveau de l'eau le plus longtemps possible, jusqu'à l'asphyxie, puis abandonner le navire déjà vendu au plus offrant. C'est le coup de quelqu'un qui veut faire dive

Le 1 er Mai à Goulmima

Image
                                 Le 1 er Mai à Goulmima Malgré les bourrasques de vent et de pluie cinglant les visages les représentations syndicales ont tenu à commémorer la fête des travailleurs. Le syndicat du PJD a organisé un sitting devant le pachalik juste après la prière du m'ghrb. Les militants du parti scandaient des slogans contre le népotisme du gouvernement, la corruption, la décadence de l'enseignement et de bien d'autres secteurs encore, mais aussi contre le terrorisme. Une vingtaine de personnes au départ dont les rangs allaient grossir en boule de neige au fur et à mesure de la marche .Parmi eux des diplômés chômeurs qui criaient contre l'injustice de la politique de l'emploi caractérisée par l'opacité et la corruption qui font que les pauvres n'ont jamais accès à l'emploi dans différents secteurs . Une bonne organisation de la marche comme nous avait habitué ce parti dont les adhérents montrent une grande discipline .De plus le fai

Le 24 Avril ,Une jeunesse symbole d'espoir !

Image
La grand' rue du village ,comme on l'appelle ici a tonné de dizaines de voix juvéniles scandant des slogans réclamant des droits pour les sortir de la situation de laissés pour compte à celui de citoyens .Déjà des tentatives ont précédé et contribué au mûrissement du principe de la contestation come moyen de faire entendre sa voix . Les manifestants étaient de différentes tendances et se réunissaient sur certains idéaux représentant un dénominateur commun .C'était pour l'observateur perspicace l'occasion d'admirer une mosaïque d'obédiences, parfois irréconciliables, telles que la laïcité prônée par les uns et le fondamentalisme religieux élevé lui-même au rang de programme politique, pour d'autres. Les escarmouches il est vrai n'ont pas attendu les premiers cent mètres parcourus pour éclater, lorsque des slogans non négociés sont levés. Mais pour l'ensemble et quoi que la cohésion allant jusqu'à la fusion des groupes n'ait pas été atteint

Ce Samedi à Goulmima : L'union fêle la force !

Image
Un froid de canard sévit depuis la moitié de la semaine ,et vous qui connaissez le froid de Goulmima et de sa région ,connaissez sa morsure d'autant plus que le défaut de pluie en accentue le mordant au point de gercer les mains et les lèvres .les cultivateurs commencent à remuer la terre pour les moissons ,tazoughmit promet encore de bonne récoltes pourvu que les premières gouttes ne tardent pas trop. Bieneureux ceux qui ont trouvé le terrain de l'entente ,ont écouté les voix de la raison ,déjoué les manigances des empêcheurs de tourner en rond ,et ont réussi à départager les biens de Taqbilt et jouir de ces biens de leur vivant, avant que d'y mordre à pleine dents perpétuellement, mais inutilement le jour où isl seront appelés à manger du pissenlit par les racines à Aggemmad, le boot-hill local... La question du partage des terres collectives a été justement la question la plus débattue lors du débat ouvert par l'association Tilelli la semaine dernière (voir compte

Ce Samedi à Goulmima ...Ah ce sacré fils d'Abraham !

Image
La petite ville si tranquille prend ces quelques jours des allures de grande ville surpeuplée .C'est d'abord évident au niveau de la circulation lorsque les piétons empiètent (c'est le cas de le dire ) sur l'asphalte et jouent à "tazehzakiyte" sur les grandes artères ,sans attention pour le danger imminent qui les guette à chaque instant .Au centre-ville ou du moins les quelques ruelles poussiéreuses qui le constituent un œuf lancé ne toucherait pas terre ,comme dit l'adage amazigh ;c'est là que se mêlent les bêlements des moutons aux cris stridents des éleveurs. Dans le souk hebdomadaire l'offre est supérieure à la demande ,les éleveurs qui auraient nourri eux mêmes leur cheptel (achtal) risquent d'y laisser des plumes ,avec des pertes allant jusqu'à 300.00 dhs par tête ,si ce n'est pas encore plus avec l'approche du jour fatal .Le sacrifice du mouton est symbolique en soi ,il encourage le sacrifice et maintien vivant l'altr