A quand une véritable politique de l'emploi ?
Hier ,les diplomés ont organisé une manifestation pour réitérer leurs revendications relatives au droit au travail .Ils ont parcouru les rues principales avec des slogans dénonciateurs de la politique de l'emploi et fustigeaient les responsables de cette situation .Les chômeurs ont varié leur méthode de protestation en circulant durant longtemps à vélo ,ce qui leur a permis d'atteindre un plus large auditoire et de faire montre de cette créativité inépuisable dont est capable la jeunesse marocaine ,pourvu qu'on lui donne les moyens de s'exprimer et de prouver ses capacités à défendre ses droits élémentaires .Enfin une marche à pied dans le boulevard pour rappeler ,non plus seulement aux responsables locaux ,mais aussi ,au monde entier grâce aux médias modernes ,la discordance frappante entre les slogans gouvernementaux et la réalité de la jeunesse du pays .Quoi qu'on ne puisse rien attendre d'un gouvernement coiffé par l'auteur du bluff de mauvais gout de "najat" ,promesse coûteuse et sans lendemain qui a tourné le couteau dans la plaie des familles endeuillées par le chômage .Qu'attendre de politichiens aussi sadiques !
Il est vrai que ,tel que rétorqueront les réalpoliticiens que la notion de l'Etat providence devant assurer l'emploi à tous n'est plus de mise aujourd'hui au vu de la conjoncture,des aléas économiques ,de la crise et de la concurrence sauvage qui est la règle économique dans le système capitaliste .Néanmoins cet argument serait recevable si une certaine transparence était la règle dans l'octroi des emplois et dans la répartition des ressources économiques du pays de manière équitable,or dans la situation qui prévaut ,il serait absurde de réfléchir de la sorte dans un système économique désorganisé et véreux.
Le chômage des diplômés est le résultat d'un processus organisé,ou plutôt désorganisé par l'Etat, et si ce dernier avait encouragé vraiment l'initiative privée,comme le prétendent les brochures en papier glacé, il n'aurait pas autant de protestataire sur le dos .Au lieu donc de se cacher derrière la crise mondiale ,qui a toujours été notre pain quotidien et pas uniquement aujourd'hui ,il faudrait assainir les circuits économiques de la corruption et des sang-sue qui voient leur intérêt dans le maintien du statu-quo et font tout pour freiner toute volonté de changement.Ce n'est qu' alors qu'on pourra arguer de la crise et de la baisse de la pluviométrie ou même des vents solaires ,s'il reste encore des chômeurs pour protester !
Il est vrai que ,tel que rétorqueront les réalpoliticiens que la notion de l'Etat providence devant assurer l'emploi à tous n'est plus de mise aujourd'hui au vu de la conjoncture,des aléas économiques ,de la crise et de la concurrence sauvage qui est la règle économique dans le système capitaliste .Néanmoins cet argument serait recevable si une certaine transparence était la règle dans l'octroi des emplois et dans la répartition des ressources économiques du pays de manière équitable,or dans la situation qui prévaut ,il serait absurde de réfléchir de la sorte dans un système économique désorganisé et véreux.
Le chômage des diplômés est le résultat d'un processus organisé,ou plutôt désorganisé par l'Etat, et si ce dernier avait encouragé vraiment l'initiative privée,comme le prétendent les brochures en papier glacé, il n'aurait pas autant de protestataire sur le dos .Au lieu donc de se cacher derrière la crise mondiale ,qui a toujours été notre pain quotidien et pas uniquement aujourd'hui ,il faudrait assainir les circuits économiques de la corruption et des sang-sue qui voient leur intérêt dans le maintien du statu-quo et font tout pour freiner toute volonté de changement.Ce n'est qu' alors qu'on pourra arguer de la crise et de la baisse de la pluviométrie ou même des vents solaires ,s'il reste encore des chômeurs pour protester !
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