De Ben Barka à Ben Laden :La mosquée de la peau qu'a Lip's !
Il est clair à qui aurait encore un soupçon de doute, que le sang ne peut pas toujours servir uniquement à catharciser la faute originelle, ni à perpétuer un quelconque esprit de sacrifice, mais aussi à rétablir la peur atavique et instinctive dans les cœurs douteux .L'horreur est intimidante lorsque elle est provoquée à sang froid, avec une simplicité déroutante, un scénario dûment certifié par des tentatives de rejoindre le front du croissant sanguinaire. La main qui a manipulé le détonateur, ou plutôt ,qui a composé le numéro explosif fatidique ,rêve d'un Maroc de Mollahs barbus ou d'une triplette de Pinochet ou d'autres formes d'autorités totalitaires esclavagistes. Ces gens là ne veulent pas absolument que le pays respire un air nouveau, ils veulent maintenir les narines sous le niveau de l'eau le plus longtemps possible, jusqu'à l'asphyxie, puis abandonner le navire déjà vendu au plus offrant. C'est le coup de quelqu'un qui veut faire diversion pour mieux se préparer à d'autres coups, et il ne serait pas étonnant que l'on récidive plus loin pour affirmer le sérieux de la menace toujours réelle, malgré le énième assassinat du Big Ben, dont l'heure a sonné avec la précision de l'horloge londonienne. Les rangs se sont mêlés, les vins ont donné un cocktail quasiment imbuvable voire putride en raison des cadavres qui se sont mêlés au mouvement, pour se faire une virginité provisoire .La racaille a renforcé ses rangs en recourant aux mercenaires pour décourager les plus échauffés. Le bout du tunnel n'en devient que plus éloigné si un souffle nouveau n'est pas injecté dans cette amorce de changement.
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