Un flash de ghriss en ce 20 Fèvrier
Les diplômés chômeurs occupent toujours la scène des revendications sociales. Personne d'autre n'est sorti d'ailleurs jusqu'à la rédaction de ces lignes .Les protestataires sont plus nombreux que la dernière fois, une centaine approximativement. Les slogans sont devenus plus véhéments et plus ciblés, abbas y passe encore mais cette fois-ci en Tamazight aussi "a abbas abou tillas baraka n'tkerkas",un slogan emprunté au mouvement culturel amazigh où le premier ministre est traité de menteur .Un autre slogan rappelle les récents évènements de Tunisie " Ljamahir tzid tzid 3la khotta sidi Bouzid", dans un clin d'œil aux probables conséquences néfastes qui pourraient advenir en cas d'ignorance de ces revendications, notamment en ces temps sulfureux et cruciaux.
On a observé encore une attitude passive des autres citoyens qui sont demeurés là à regarder, attendant peut-être l'éclatement d'un quoi que ce soit pour que les choses s'enveniment, comme ils ont vu à la télé .Chacun désire avoir sa petite révolution chez lui, dans ces pays dit arabes, à tort et à travers,sans se lever de sa chaise. C''est vrai que ça a commencé par un clic ,mais aprés c'est du sang , des morts ,partout ,surtout lorsque les tyrans se mettent à bombarder les gens au canon comme en libye . Et pourquoi pas chez nous, se disent certains, seulement personne n'est prêt, ou du moins pas encore, à mourir pour les autres. Chacun souffre en silence, le pire c'est que devant cette passivité cadavérique les pressions pourraient s'accentuer .Les revendiucations du peuple sont juste et les gouvernants ne feront que lâcher du lest pour pouvoir satisfaire les revendications tant que le peuple protestera .Ces mêmes diplômés qui protestent aujourd'hui devront donc mettre toute la pression devant le manque de réaction des autres catégories sociales, et tant que les vents de l'Est leur sont favorables, sinon le gouvernement les oubliera encore comme il l'a déjà fait sans remords.
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