L'herbe folle qui prend racine !
Aujourd'hui nous parlerons d'un type de candidats tout à fait nouveaux.Tels des champignons ils ont poussé à la dernière minute avant la date limite de dépôt des dossiers.Semés in-extrémis comme la zizanie et abondamment arrosés au compte-billets, ils ont vite grandi et semblables au tournesol ils tournent tous la tête vers l'ouest d'où leur arrive,feutrée,la voix de leur maître.néophytes en matière de politique,qui a de nos jours des relents d'une autre matière organique; ils ignorent même le nom du parti qui les a engagés qu'ils ne reconnaissent d'habitude que par association au bruit d'une moissonneuse-batteuse.
Leur chef de file ,honorable correspondant du maître à dépenser,et non pas à penser,fait des mains et des pieds pour aller le plus haut possible dans tous les domaines, sauf celui dans lequel il aurait reçu une quelconque formation ,qui n'a pas d'ailleurs longtemps résisté au temps ,car il a tout oublié de la vie, sauf la couleur des billets de banque et le prix du gaz-oil industriel.Les petits mousquetaires qui l'ont suivi et dont il est le "corps-donnateur" donnent l'impression de petits poussins suivant une oie qu'ils prennent pour la mère poule.Rien d'étrange à cela ,analphabètes comme ils sont ils ne sauraient guère faire la différence entre un abécédaire et un éventail.
Il faut dire que le parti qui les a engendrés veut faire sien des slogans qui en stylistique seraient considérés comme des oxymores ,tellement ils sont incompatibles en dehors des esprits moribonds qui font de cette tendance leur credo indélébile comme l'encre de chine .
Dans l'unique boulevard de la ville on les voit traînant les pieds ,mal assurés,inexpérimentés ,ils n'ont même pas l'audace de s'adresser aux éternels clients vautrés dans les cafés,de peur d'être rabroués ou tancés vertement par des gens qui en ont vu de toutes les couleurs partisanes et qui n'en sont pas pas certainement à un parti prés par défaut.intimidés par cette foule à laquelle ils sont peu habitués,comme à toute espèce de rhétorique, ils attendent impatiemment le jour du scrutin qui va mettre fin à leur calvaire et jurent par tous les saints de la région qu'on les y reprendrait plus à refaire de la politique ,pourvu qu'on leur paye leurs arriérés de mercenaires des temps modernes .
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