Quelles traditions pour quelle modernité ?

Avant tout, les gens sont acculés instinctivement depuis que le monde est monde à imiter leurs ancêtres dans tous les domaines de la vie, de sorte qu'ils ne peuvent point se soustraire aux dogmes des traditions, au point qu'on considère toute tentative d’y échapper, comme un désaveu pouvant avoir es conséquences allant jusqu’ au bannissement de la communauté, voire à des intimidations plus ou moins menées à terme.

De plus, la richesse incontestable des traditions héréditaires leur ajoute chez la masse populaire une prestance séduisante voire vénérable. Force est de constater alors, qu'au fur et à mesure que le monde évolue constamment sur tous les plans, " les conformistes " qui s'agrippent fermement aux traditions se renforcent. C'est le cas de plusieurs sociétés du monde contemporain, le Japon en l'occurrence, dont les coutumes ancestrales sont inséparables et indissociables de la vie des citoyens en dépit du progrès époustouflant qu'ils ont acquis dans tous les domaines.
Les modalités et les stipulations inéluctables qu'imposent la mondialisation et la nécessité de l'éclosion en vue de décoller le pays en l'harmonisant avec les évolutions globales, libèrent de cet assujettissement aux conformismes sus-cités.
En d'autres termes, le monde actuel exige d'autres convenances infranchissables qu’on ne pourrait point esquiver, d'où l'exigence de trouver un compromis durable entre la modernité et les traditions.
Les organisations non gouvernementales qui plaident en faveur de la coexistence des deux concepts sont devenues légion au cours des dernières décennies. Dès lors, certaines ces organisations œuvrent à rendre justice et hommage au patrimoine culturel- citons l'UNESCO entre autres – participant ainsi à sa protection.

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