L'ironie du sort (4 ème épisode).

La visite de la tante de Yane vint serrer encore plus l'étau sur elle. La mégère sortit et passa le relais au diable pour finir son travail à merveille. Sa mère l'appela et lui dit : "Je crois que tu l'as bien entendue, je le savais ; Yane est un fils à maman, il ne peut rien faire devant l'opposition et l'entêtement de ses sœurs."
-"Mes sentiments ne me trahissent jamais maman ; cette femme est une menteuse ; je crois en Yane,en son amour, il tiendra sa promesse, c'est un homme de principe."
-"Même s'il y tient; tu ne seras jamais tranquille avec lui; ses sœurs ne vous laisseront jamais goûter aux délices du bonheur de la vie conjugale."
-"Je supporterai tout pour lui et pour notre amour maman, il me suffit d'être sa femme, je suis prête à être leur bonne, leur esclave. Alors s'il te plait maman aides-moi."
-"Fermes la ; c'est moi qui sais où est ton bonheur, tu dois m'obéir et épouser Wayd. S'il te plait ma fille, je te prie d'accepter, il a beaucoup d'argent, tu as vu sa voiture ? Les cadeaux qu'il t'a apportés ? Ses vêtements très chics..."
"Je regrette maman, je ne peux pas, tout ce que tu viens de dire ne m'intéresse pas ; je mourais si je ne me marie pas d'avec Yane."
Sa mère perdit son sang froid ; elle lui donna un coup de poing sur la tête et le bracelet en argent qui ornait son bras la blessa accidentellement. Son sang coula et se confondit avec ses larmes qui déferlaient comme un torrent brûlant sur ses joues tendres, de ses gros beaux yeux embellis par tazzoult. Heureusement la blessure n'était pas grave, elle courut se réfugier encore une fois dans sa chambre tout en espérant la venue de Yane. Elle comprit à quel point, la cupidité pouvait rendre les gens agressifs et méchants.

L'excellence de Yane à l'école, sa beauté et son charme attiraient toutes les belles filles qui le courtisaient et se disputaient pour gagner sa sympathie, chose qui engendrait chez la plupart des garçons une jalousie gratuite, voire une haine déclarée.

Yane, surpris ne savait que répondre. Mais il sentit que cet homme-là avait une idée derrière la tête.
(A SUIVRE)
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