L'ironie du sort !
Tous les vieux du ksar se souviennent du mariage des parents de Yane. C'était encore l'époque où l'on respectait religieusement les moeurs et la tradition. Son père appartenait à une fraction tribale dont les rites intérdisaient d'épouser les filles de celle de sa mère.Toutefois,l'amour qui les liait n'avait pas de frontières.
La décision des grand-parents de Yane qui refusaient le mariage était catégorique malgré l'intervention de plusieurs hommes de bons offices.Il n'avait alors qu'un seul choix; obéir à son coeur, suivre sa raison et briser le tabou qui taxait sa bien aimée de mauvais augure. Pour lui,ce n'était que des idées préhistoriques,des nullités qui ne devaient pas le priver de son amour qui était sa raison d'être.
Il quitta ses parents et ses dix soeurs pour mener une vie nouvelle pleine d'amour et d'espoir. La mère de Yane reconnaissait très bien le sacrifice de son mari et son défi, son amour pour lui s'accentuait jour après jour comme une mer sans bords.Sa patience malgré la nécéssité et la situation financiére défaillante du couple ne faisait que renforcer les sentiments d'estime qu'avait son époux envers elle et les consolidait encore plus.
La roue du temps tournait; avant ce grand jour ou Yane naquit, sa mère avait déjà accouché de cinq filles, preuve pour ses grand-parents que ce mariage ne devait pas avoir lieu, il insistaient sur le dévorce mais en vain; aucune force au monde ne pouvait les séparer,c'était une mission impossible.
Les enfants grandirent,Yane termina ses études contrairement à ses soeurs qui n'avaient jamais été à l'école .Il devint fonctionnaire et occupa une place respectable dans la société alors que son père prenait de l'âge et devait se reposer.
Yane assuma sa responsabilité familiale avec beaucoup de courage et un reniement de soi qui n'avait pas d'égal, satisfaire ses parents aux dépens de ses projets était son grand souci .Leur construire une belle maison était la grande mission qu'il accomplit, mais qui lui avait coûté plusieurs années de sacrifice et de souffrance sans jamais se plaindre, il était un homme de principes et de bonne foi.
Avant de rencontrer Yate qu'il avait aimée,il avait envoyé ses parents accomplir le pélerinage à la Mecque.Yate,une jeune et très belle fille issue d'une famille honorable du ksar.Elle était tombée amoureuse de Yane et leur flirt était connu de tout le monde.Chaque jour,au même endroit de la ruelle principale du ksar;ils se rencontraient et discutaient durant des heures sans se lasser,ils rêvaient ensemble et voyaient la vie en rose.Yane savait bien que c'était de son droit de se marier,mais il ne savait pas comment convaincre sa mère qui ne cessait pas de lui réitérer cette phrase:"regarde Yane autour de la table,y a t-il une place pour un étranger? A peine arrive-on à tendre la main vers le plat."Effacer l'idée du mariage de son esprit était le message qu'elle lui transmettait et qu'il avait bien reçu. Ses soeurs devaient d'abord trouver un mari, en plus c'est la plus âgée qui devait se marier la première.Comment pouvait-il alors trouver des hommes pour ses soeurs? Qui pourait lui dire quand ses soeurs se marieraient? Comment expliquer à Yate? Le pauvre en perdit sommeil.
Au rendez-vous quotidien,un jour Yate lui annonca qu'elle ne pouvait plus attendre et l'obligea à s'imposer contre sa mère qui lui répondit:"Yane mon fils,je n'ai jamais été contre ton mariage et ton bonheur, seulement regarde cet arbre qu'on vient de planter, je te promets de consentir à ton mariage quand il fleurira et donnera sa première récolte".Yane ne savait pas ou donner de la tête,quand Yate venait le chercher pour lui dire que Wayd, beau garçon d'une famille aisée et amie de la sienne, était venu avec ses parents demander sa main sans les prévenir d'avance. Wayd était prêt pour le mariage et n'avait pas de contraintes, les parents de Yate accepteraient sûrement.Yane perdit la tête;furieux;il courut vers la maison et appela ses parents en criant:"Mâ! Bâ! où êtes-vous? Wayd va épouser Yate,c'est une catastrophe!". Sa mère, avec un sang froid lui dit "bonne nouvelle, louange à Dieu qui t'a séparé d'elle et de sa mère la sorcière qui rendait visite au fkih pour te prendre de moi, tu ne devrais pas te marier avec une fille de sa fraction".
-"Qu'est ce que c'est que ces bêtises Mâ?
-"C'est la réalité mon fils"
-"Et toi Bâ,au moins dis quelque chose".
-"Obéis à ta mère Yane! Elle en sait bien des choses mon petit." à suivre.
La décision des grand-parents de Yane qui refusaient le mariage était catégorique malgré l'intervention de plusieurs hommes de bons offices.Il n'avait alors qu'un seul choix; obéir à son coeur, suivre sa raison et briser le tabou qui taxait sa bien aimée de mauvais augure. Pour lui,ce n'était que des idées préhistoriques,des nullités qui ne devaient pas le priver de son amour qui était sa raison d'être.
Il quitta ses parents et ses dix soeurs pour mener une vie nouvelle pleine d'amour et d'espoir. La mère de Yane reconnaissait très bien le sacrifice de son mari et son défi, son amour pour lui s'accentuait jour après jour comme une mer sans bords.Sa patience malgré la nécéssité et la situation financiére défaillante du couple ne faisait que renforcer les sentiments d'estime qu'avait son époux envers elle et les consolidait encore plus.
La roue du temps tournait; avant ce grand jour ou Yane naquit, sa mère avait déjà accouché de cinq filles, preuve pour ses grand-parents que ce mariage ne devait pas avoir lieu, il insistaient sur le dévorce mais en vain; aucune force au monde ne pouvait les séparer,c'était une mission impossible.
Les enfants grandirent,Yane termina ses études contrairement à ses soeurs qui n'avaient jamais été à l'école .Il devint fonctionnaire et occupa une place respectable dans la société alors que son père prenait de l'âge et devait se reposer.
Yane assuma sa responsabilité familiale avec beaucoup de courage et un reniement de soi qui n'avait pas d'égal, satisfaire ses parents aux dépens de ses projets était son grand souci .Leur construire une belle maison était la grande mission qu'il accomplit, mais qui lui avait coûté plusieurs années de sacrifice et de souffrance sans jamais se plaindre, il était un homme de principes et de bonne foi.
Avant de rencontrer Yate qu'il avait aimée,il avait envoyé ses parents accomplir le pélerinage à la Mecque.Yate,une jeune et très belle fille issue d'une famille honorable du ksar.Elle était tombée amoureuse de Yane et leur flirt était connu de tout le monde.Chaque jour,au même endroit de la ruelle principale du ksar;ils se rencontraient et discutaient durant des heures sans se lasser,ils rêvaient ensemble et voyaient la vie en rose.Yane savait bien que c'était de son droit de se marier,mais il ne savait pas comment convaincre sa mère qui ne cessait pas de lui réitérer cette phrase:"regarde Yane autour de la table,y a t-il une place pour un étranger? A peine arrive-on à tendre la main vers le plat."Effacer l'idée du mariage de son esprit était le message qu'elle lui transmettait et qu'il avait bien reçu. Ses soeurs devaient d'abord trouver un mari, en plus c'est la plus âgée qui devait se marier la première.Comment pouvait-il alors trouver des hommes pour ses soeurs? Qui pourait lui dire quand ses soeurs se marieraient? Comment expliquer à Yate? Le pauvre en perdit sommeil.
Au rendez-vous quotidien,un jour Yate lui annonca qu'elle ne pouvait plus attendre et l'obligea à s'imposer contre sa mère qui lui répondit:"Yane mon fils,je n'ai jamais été contre ton mariage et ton bonheur, seulement regarde cet arbre qu'on vient de planter, je te promets de consentir à ton mariage quand il fleurira et donnera sa première récolte".Yane ne savait pas ou donner de la tête,quand Yate venait le chercher pour lui dire que Wayd, beau garçon d'une famille aisée et amie de la sienne, était venu avec ses parents demander sa main sans les prévenir d'avance. Wayd était prêt pour le mariage et n'avait pas de contraintes, les parents de Yate accepteraient sûrement.Yane perdit la tête;furieux;il courut vers la maison et appela ses parents en criant:"Mâ! Bâ! où êtes-vous? Wayd va épouser Yate,c'est une catastrophe!". Sa mère, avec un sang froid lui dit "bonne nouvelle, louange à Dieu qui t'a séparé d'elle et de sa mère la sorcière qui rendait visite au fkih pour te prendre de moi, tu ne devrais pas te marier avec une fille de sa fraction".
-"Qu'est ce que c'est que ces bêtises Mâ?
-"C'est la réalité mon fils"
-"Et toi Bâ,au moins dis quelque chose".
-"Obéis à ta mère Yane! Elle en sait bien des choses mon petit." à suivre.
Commentaires