Virilité :Ah la belle époque !
Je plains les hommes d'aujourd'hui;ils sont à la merci de leurs épouses qui se font un immense plaisir de les traîner par le bout de nez et qui les font danser sur une seule jambe au vu et au su de tout le monde.J'ai davantage pitié de leurs parents qui souffre de martyr en voyant les prunelles de leurs yeux traînées dans la boue, froissées et humiliées.Il n'y a pas longtemps de cela les hommes se comportaient en hommes;ils savaient gérer leur famille et remettaient les femmes à leur place.C'étaient des braves,des décideurs,des justes,des maîtres incontestés...ils s'évertuaient à ne jamais laisser la honte atteindre les leurs;ils s'écartaient de leurs beaux-parents pour mieux les estimer et pour se faire estimer d'eux.Tout ce qu'ils entreprenaient était avalisé et approuvé car ils incarnaient la sagesse qu'ils avaient héritée de leurs ancêtres;ils honoraient leur engagement et s'acquittaient sans faille de leurs devoirs.Quand on se remémore ce bon vieux temps l'on ne peut éprouver qu'amertume et désenchantement!
Notre présent est tout autre:la junte féminine nous guide,nous dicte notre conduite au grand dam de nos parents et des nostalgiques.Elle semble prendre ainsi sa revanche en instaurant un régime ou il n'y a plus de place pour nos parents et nos proches.Elle gère notre quotidien et nous n'avons qu'à lui obéir au doigt et à l'œil sous peine de nous retrouver fustigés par la moudwana et ses défenseurs aussi bien les femmes que ceux d'entre nous qui sont acquis à leur cause.
La Femme(avec une majuscule s'il vous plait!) tient à désarçonner l'homme et à lui ôter les rênes de sa monture même si elle manque d'expérience équestre;l'important pour elle c'est de conduire et de"faire cavalier seul".Le pire dans tout cela,c'est la résignation de l'homme qui,détrôné et avili,assiste passivement à la scène ou se joue son propre destin pour ne pas dire son sale destin.
Longtemps,la femme s'est contentée de décorer l'intérieur de nos maisons,c'était alors le bibelot le plus précieux de notre vie pour lequel nous étions prêts à souffrir et à mourir.Aujourd'hui,elle préfère orner les boulevards,nos rues,nos bureaux,les terrasses de nos cafés,les pistes de danse de nos cabarets...Elle a ainsi déserté le lieu ou elle était sacrée pour des endroits ou elle fait le bonheur des voyous et des voyeurs.C'est elle qui a choisi d'appartenir à tout le monde en étalant ses charmes et ses rondeurs aux chacals et aux rôdeurs qui n'en demandent pas autant,et ce à ses risques et périls.
(à suivre)
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