Anachronismes

Certain de sa mort,
le poète s'épuise,
à essorer les mots,
à en sortir les dernières gouttes,
de sève vivante.

Content de ne plus être,
un cauchemar en sandales,
martèle le macadam,
de ses orteils de braise.

Un jour ,une pensée errante,
faisant halte pour un éclair,
dans l'espace démesuré,
lui donnera seulement raison,
non pas d'être mais de n'avoir existé,
de s'être éteint un jour où d'autres s'allumaient
                                                                                       Aziz

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