Ce samedi à Goulmima .
Que dire qui n'ait déjà été formulé de différentes manières ,douce ou aigre selon le taux d'adrénaline .Les cumulus nimbus se sont dissipés sous le faisceau lumineux de la logique ,une logique implacable qui tranche comme dans du beurre.Les coupables du meurtre sauvage de la semaine précédente ,ont été tous écroués et attendent d'être déférés devant le tribunal pour répondre de leur forfait ,chacun selon son degré de responsabilité.Malheureusement ce n'est pas l'unique crime en ce mois puisque à Tinejdad aussi ce fut un Eté sanguinaire de crimes et de délinquances en tous genres .Il paraît que des loubards citadins se sont donnés rendez-vous dans cette région à cause de l'insuffisance de la couverture sécuritaire . Il s'avère donc urgent que la paix revienne dans ces petites oasis d'habitude plus quiètes ,ayant connu leurs drames , mais relativement rares par rapport aux grandes agglomérations urbaines .
Les élèves reviennent à leurs classes ,au primaire c'est déjà régulier, malgré quelques lacunes d'organisation qui obligent les petits écoliers a porter leur barda de cartable avec plus de dix livres et cahiers .Une bonne information de l'élève est primordiale pour lui éviter de porter tous ses livres en même temps ,le plus concerné doit être le mieux informé puisque c'est son petit corps ,encore fragile,qui en subit les conséquences.
Les dattiers commencent à s'alléger de leurs fruits succulents vendu presque à l'équivalent d'un dirhams l'unité ou plus parfois quand il s'agit de Mejhoul .Seul le père des palmiers ,"Bâ n'iferkhan" ,surnommé ainsi pour sa taille n'a pas trouvé encore de serpette assez courageuse pour en couper les spadices alourdis de fruits dorés.Le pauvre Ouassou ,toujours en vie mais invalidé par une blessure au pied et les affres de la vieillesse n'est plus là pour accepter le défi et en trancher les stipes d'un coup de serpette de maître.Rares sont les personnes encore capables ,et surtout qui veulent encore se risquer sur les hautes branches d'un palmier surtout dégarni ,c'est une donnée qui intervient dans le calcul du prix de vente des dattes et les rend si chères.La chute ne pardonne pas et tout le monde connaît l'anecdote de ce paysan qui est tombé d'un palmier pour plonger directement dans la gueule d'un puits qui se trouvait en contrebas, arrivé au niveau du sol il se rendit compte que sa tête ne l'a pas encore heurté alors il s'écria d'étonnement "Yakh lah akal !!"
Vendredi dernier l'Imam de la mosquée centrale a passé au savon les responsables à leurs différents niveaux en les exhortant à moins de corruption et à plus d'ouverture envers les citoyens ,mais il paraît que l'institution religieuse chez nous joue avec l'État à la querelle des troubadours (inighi n'imdyazen ) qui s'insultent en public et qui en rient après sous cape .Nous savons tous que aucun Alim ne peut ouvrir sa bouche que chez le dentier ou sur autorisation expresse des politiciens .Et puis ils s'occupent tellement des ablutions , des menstrues des femmes et de leur période d'ovulation qu'on ne peut vraiment remettre en toute confiance entre leurs mains, blanches d'inoccupation, notre destin spirituel, ni attendre de leurs éminences blanches qu'ils nous éclairent la voie du salut. Si l'on est athée convaincu, c'est tout trouvé; mais si l'on se met en tête d'adopter la religion de mohammed ,eh bien il faut s'armer de sagesse et employer les quelques neurones demeurés intacts à s'ouvrir la voie loin des hurluberlus en tous genres ,incapables de lire un verset sans en avoir été payés d'avance et qui ne font pas la différence entre "tabbat yada abi lahabin" et la rupture de l'attache du bât de leur bête de somme; un problème d'interférence diront les linguistes ,de colonisation linguistique et culturelle répondront les berbéristes .
S'agissant justement de culture amazigh ,il faut dire que ses ennemis sont légion et surtout parmi ses prétendus amis qui ne font que chercher à accomplir des agendas qui se foutent carrément des populations autochtones ,eux qui avaient exterminé des millions d'indiens et d'africains .Et puis qui est allé dire aux instances internationales que les imazighens sont une minorité opprimée au Maroc? C'est la meilleure façon de se faire oublier .La réalité c'est que c'est une très grande majorité qui se phagocyte depuis l'avénement des premiers cavaliers zérogènes à turban zéromorphes.
La question des alliances est donc primordiale du moment que la cause doit être traitée dans ses fondements nationaux. un combat de longue haleine ,mais qui ne portera ses fruits que s'il est mené de front contre tous les coyotes et les vautours qui n'attendent que l'essoufflement réciproque de leurs proies .De même aurait-on dû choisir de combattre sur le front identitaire au lieu de s'enliser dans les sables mouvants du religieux .Tomber de Charybde en Scylla en se faisant adopter par la culture d'une puissance autre qui ne l'a jamais ménagée que par calcul est aussi une dépendance suicidaire .
Un Maroc fort se construit non sur des névroses et la mauvaise conscience d'un lynchage culturel mené à bâton rompu via les médias officiels ,mais sur l'affirmation de sa véritable identité dont on ne doit aucunement avoir honte.Et tant que le charlatanisme prévaut en politique, tant que des pratiques maffieuses régentent la gestion des deniers publiques et que les trois dimensions du pays sont cédées à une minorité dont beaucoup d'amazighophones , en passant, il faut s'attendre à bien des échecs , et pas seulement en foot-ball, un lapsus gigantesque des échecs sous-jacents qui nous font perdre un peu plus chaque jour l'identité et par voie de conséquence notre liberté.
Les élèves reviennent à leurs classes ,au primaire c'est déjà régulier, malgré quelques lacunes d'organisation qui obligent les petits écoliers a porter leur barda de cartable avec plus de dix livres et cahiers .Une bonne information de l'élève est primordiale pour lui éviter de porter tous ses livres en même temps ,le plus concerné doit être le mieux informé puisque c'est son petit corps ,encore fragile,qui en subit les conséquences.
Les dattiers commencent à s'alléger de leurs fruits succulents vendu presque à l'équivalent d'un dirhams l'unité ou plus parfois quand il s'agit de Mejhoul .Seul le père des palmiers ,"Bâ n'iferkhan" ,surnommé ainsi pour sa taille n'a pas trouvé encore de serpette assez courageuse pour en couper les spadices alourdis de fruits dorés.Le pauvre Ouassou ,toujours en vie mais invalidé par une blessure au pied et les affres de la vieillesse n'est plus là pour accepter le défi et en trancher les stipes d'un coup de serpette de maître.Rares sont les personnes encore capables ,et surtout qui veulent encore se risquer sur les hautes branches d'un palmier surtout dégarni ,c'est une donnée qui intervient dans le calcul du prix de vente des dattes et les rend si chères.La chute ne pardonne pas et tout le monde connaît l'anecdote de ce paysan qui est tombé d'un palmier pour plonger directement dans la gueule d'un puits qui se trouvait en contrebas, arrivé au niveau du sol il se rendit compte que sa tête ne l'a pas encore heurté alors il s'écria d'étonnement "Yakh lah akal !!"
Vendredi dernier l'Imam de la mosquée centrale a passé au savon les responsables à leurs différents niveaux en les exhortant à moins de corruption et à plus d'ouverture envers les citoyens ,mais il paraît que l'institution religieuse chez nous joue avec l'État à la querelle des troubadours (inighi n'imdyazen ) qui s'insultent en public et qui en rient après sous cape .Nous savons tous que aucun Alim ne peut ouvrir sa bouche que chez le dentier ou sur autorisation expresse des politiciens .Et puis ils s'occupent tellement des ablutions , des menstrues des femmes et de leur période d'ovulation qu'on ne peut vraiment remettre en toute confiance entre leurs mains, blanches d'inoccupation, notre destin spirituel, ni attendre de leurs éminences blanches qu'ils nous éclairent la voie du salut. Si l'on est athée convaincu, c'est tout trouvé; mais si l'on se met en tête d'adopter la religion de mohammed ,eh bien il faut s'armer de sagesse et employer les quelques neurones demeurés intacts à s'ouvrir la voie loin des hurluberlus en tous genres ,incapables de lire un verset sans en avoir été payés d'avance et qui ne font pas la différence entre "tabbat yada abi lahabin" et la rupture de l'attache du bât de leur bête de somme; un problème d'interférence diront les linguistes ,de colonisation linguistique et culturelle répondront les berbéristes .
S'agissant justement de culture amazigh ,il faut dire que ses ennemis sont légion et surtout parmi ses prétendus amis qui ne font que chercher à accomplir des agendas qui se foutent carrément des populations autochtones ,eux qui avaient exterminé des millions d'indiens et d'africains .Et puis qui est allé dire aux instances internationales que les imazighens sont une minorité opprimée au Maroc? C'est la meilleure façon de se faire oublier .La réalité c'est que c'est une très grande majorité qui se phagocyte depuis l'avénement des premiers cavaliers zérogènes à turban zéromorphes.
La question des alliances est donc primordiale du moment que la cause doit être traitée dans ses fondements nationaux. un combat de longue haleine ,mais qui ne portera ses fruits que s'il est mené de front contre tous les coyotes et les vautours qui n'attendent que l'essoufflement réciproque de leurs proies .De même aurait-on dû choisir de combattre sur le front identitaire au lieu de s'enliser dans les sables mouvants du religieux .Tomber de Charybde en Scylla en se faisant adopter par la culture d'une puissance autre qui ne l'a jamais ménagée que par calcul est aussi une dépendance suicidaire .
Un Maroc fort se construit non sur des névroses et la mauvaise conscience d'un lynchage culturel mené à bâton rompu via les médias officiels ,mais sur l'affirmation de sa véritable identité dont on ne doit aucunement avoir honte.Et tant que le charlatanisme prévaut en politique, tant que des pratiques maffieuses régentent la gestion des deniers publiques et que les trois dimensions du pays sont cédées à une minorité dont beaucoup d'amazighophones , en passant, il faut s'attendre à bien des échecs , et pas seulement en foot-ball, un lapsus gigantesque des échecs sous-jacents qui nous font perdre un peu plus chaque jour l'identité et par voie de conséquence notre liberté.
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