Que faire de son troisième temps ?
Texte de B.Wagmis.
Qui parmi nous ne s'est jamais plaint du "temps vide?" On en a marre du vide" "inghayagh war tawuri" , phrase souvent réitérée et qu'on entendra sûrement encore tant que les mentalités n'ont pas changé.Le "temps vide" comme on aime appeler ces moments précieux ou il nous semble qu'on n'a rien à faire est considéré par la plupart comme la problématique la plus complexe qu'ils ont affrontée et qu'ils affrontent toujours
.Alors qu'on ce moment même ou l'on se plaint et l'on souffre on pourrait avoir un travail urgent mais que l'on omet et que l'on reporte pour un instant ultérieur qui peut ne jamais arriver,et cela juste pour causer avec les autres des futilités absolues.
En réalité,se plaindre du temps libre dénote des compétences limitées et des esprits non créatifs, en effet;il y a énormément de choses à faire,même si certains aiment parler du manque de moyens, je saute et je dis pas mal de choses à faire en joignant l'utile à l'agréable,comment? Profiter du temps pour soi et pour le bien des autres en leur prêtant la main,plus forte que possible.Dans ce cadre,le café n'est pas le seul lieu disponible,surtout si on n'en profite pas pour des discussions fructueuses d' idées prometteuses.
Le troisième temps pourrait être consacré aux activités sportives, à la lecture, au dessin...etc ;comme il peut être consacré au travail associatif qu'il soit humanitaire,culturel,sportif...etc.Quelle que soit l'activité choisie,même si c'est une passion bien sûr,d'autre part c'est un travail qui pourrait être un moyen de vie pour les autres, donc qu'on doit faire avec grand amour et sérieux comme si c'était notre fonction publique ou n'importe quel autre travail à objectif lucratif. En plus le travail est un art,et chaque fois que l'on est conscient de ce fait on en prendra un plaisir sans égal ,ce plaisir qui devient habitude progressive jusqu'à devenir une accoutumance qui apporte à l'individu une stabilité morale et une quiétude de l'âme et de l'esprit.
Le meilleur exemple à citer est celui des japonais qui font leur travail avec un grand amour et une volonté de fer,ce qui a souvent mis l'état dans l'embarras de l'augmentation de la productivité car le peuple nippon n'aime pas les vacances. Des compensations matérielles sont toujours proposées à ceux désirant aller en vacances mais en vain.
Bref,le travail simple ou complexe qu'il soit; pourrait être un art et source de plaisir quand on essaie de le faire avec perfection ; en conséquence on se débarrassera de la paresse à effets néfastes sur la santé, de la fatigue et ses malaises. Le travail nous apprend à aimer les autres, à être utile pour soi, pour la famille et pour toute la société sans distinction, sans jalousie et sans égoïsme .
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