Vendredi matin ,comme je n'avais pas de travail ,n'étant appelé à surveiller qu'à partir de 10 h ,je me suis donc levé à 9h et je suis allé au lycée .Devant la porte de l'administration je tombe sur une professeure assise sur une chaise qui regardait les branches des arbres de la cour ,c'est elle qui est permanente pendant le passage de la séance de français à l'examen régional ,mais on lui avait interdit de toucher à rien et on ne lui avait même pas donné le texte de l'examen comme il était d'usage les années précédentes .
Je me demandais bien pourquoi on se donnait la peine de dépêcher un prof sur les lieux si l'on ne lui permet pas de connaitre l'épreuve dans laquelle les élèves sont en train d'être examinés .J'en étais là de mes questions lorsque le directeur de l'établissement se présenta avec une autre personne ,apparemment l'inspecteur chargé de superviser l'opération, Je lui fis remarquer tout-de-go la maladresse qu'il y a à humilier le corps enseignant par ce manque flagrant de confiance ,alors le jeune inspecteur ,frais émoulu de son école me dit sans ciller que les choses ont bien changé ,et que maintenant les moyens technologiques permettent des choses qui n'étaient pas de mon temps !Au lieu de se sentir lésé aussi puisqu'il en va de la confiance retirée d'une partie vitale de l'opération d'enseignement apprentissage il se mit à prendre la défense du diable en avançant des arguments qu'on lui avait rapidement servi dans un brieffing entre deux couloirs dans les conditions de préparations ministérielles que nous connaissons .
Avant pendant les années passées de ma longue carrière,l'enseignant qui était permanent ou plutôt les deux parce qu'il y 'en avait toujours deux disposaient d'un texte qu'ils lisaient la tête froide en même temps que les élèves examinés et s’évertuaient à découvrir les questions pouvant amener un contresens ,les questions trop sombres pour lesquelles il seraient appelé à intervenir dans une classe ou une autre pour éviter aux élèves les mauvaises surprises sans bien sûr répondre à leur place ,mais bien sûr uniquement lorsque la situation le recommandait pour un déroulement juste de l'examen .Aujourd'hui ,avec l'air de suspicion et de dévalorisation croissante et soutenue ,qui a commencé avec les années Basri et continuent sous sa tutelle actuelle ,tout le monde s'en prend à l'enseignant ,alors qu'en sixième par exemple les réponses sont systématiquement données aux élèves jusqu'à nos jours sans que personne y voie aucun mal .C'est dire que la lutte contre la triche est très sélective aussi et que ce branle-bas de combat ne vise en rien la protection de la crédibilité du bac marocain mais en fait la destitution de la fonction de l'enseignement de son piédestal et la rabaisser au stade le plus bas ,pour enlever à cette caste éclairée toute velléité d'activisme politique ou autre.
Je me demandais bien pourquoi on se donnait la peine de dépêcher un prof sur les lieux si l'on ne lui permet pas de connaitre l'épreuve dans laquelle les élèves sont en train d'être examinés .J'en étais là de mes questions lorsque le directeur de l'établissement se présenta avec une autre personne ,apparemment l'inspecteur chargé de superviser l'opération, Je lui fis remarquer tout-de-go la maladresse qu'il y a à humilier le corps enseignant par ce manque flagrant de confiance ,alors le jeune inspecteur ,frais émoulu de son école me dit sans ciller que les choses ont bien changé ,et que maintenant les moyens technologiques permettent des choses qui n'étaient pas de mon temps !Au lieu de se sentir lésé aussi puisqu'il en va de la confiance retirée d'une partie vitale de l'opération d'enseignement apprentissage il se mit à prendre la défense du diable en avançant des arguments qu'on lui avait rapidement servi dans un brieffing entre deux couloirs dans les conditions de préparations ministérielles que nous connaissons .
Avant pendant les années passées de ma longue carrière,l'enseignant qui était permanent ou plutôt les deux parce qu'il y 'en avait toujours deux disposaient d'un texte qu'ils lisaient la tête froide en même temps que les élèves examinés et s’évertuaient à découvrir les questions pouvant amener un contresens ,les questions trop sombres pour lesquelles il seraient appelé à intervenir dans une classe ou une autre pour éviter aux élèves les mauvaises surprises sans bien sûr répondre à leur place ,mais bien sûr uniquement lorsque la situation le recommandait pour un déroulement juste de l'examen .Aujourd'hui ,avec l'air de suspicion et de dévalorisation croissante et soutenue ,qui a commencé avec les années Basri et continuent sous sa tutelle actuelle ,tout le monde s'en prend à l'enseignant ,alors qu'en sixième par exemple les réponses sont systématiquement données aux élèves jusqu'à nos jours sans que personne y voie aucun mal .C'est dire que la lutte contre la triche est très sélective aussi et que ce branle-bas de combat ne vise en rien la protection de la crédibilité du bac marocain mais en fait la destitution de la fonction de l'enseignement de son piédestal et la rabaisser au stade le plus bas ,pour enlever à cette caste éclairée toute velléité d'activisme politique ou autre.
Pour ma part je juge ignoble de nous traiter de la sorte!! Les profs ne sont pas responsables de la déchéance d'un système éducatif à la construction duquel personne ne leur demandait jamais de prendre la moindre part ,ni dans l'élaboration des curriculas ou programmes ,ni dans la répartition de la plage horaire ,ni en rien du tout .Toutes les décisions étaient imposées de manière verticale et maintenant que ça ne marche pas comme il faut le premier à être incriminé et ridiculisé est le professeur à qui l'on veut faire porter le chapeau de toutes les maladresses et de toutes les imperfections qui ont acculé ce système d'apprentissage aux stades les plus arriérés .Je pense que l'efficacité de l'enseignement passe par le respect de la dignité de l'enseignant ,de la reconnaissance de ses efforts consentis jour et nuit pour maintenir encore debout ce qui peut l'être ,ce ne sont pas les enseignants qui ont vidé leur caisse de retraite ni arnaqué des millions en théories pédagogiques tirées par les cheveux mais payées en devises de l'argent du peuple ,que ce soit bien clair une fois pour toutes!
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