principes élèmentaires d'oenologie protestataire .
Encore un 20 de tiré ,qu'il faudra boire jusqu'à la lie! L'on se demande depuis qu'on a décapsulé le goulot du précèdent comment serait le prochain. Le premier 20 de février avait une belle robe ,le goût du terroir aussi .
La vinification a été longue pour transformer le moût hétéroclite des aspirations en un vin local et non pas importé .L'éraflage n'en a pas duré moins ,après la première sortie on s'est aperçu qu'il y avait trop de pédoncules qui risquaient de donner au vin une saveur amère .
L'on dégusta le second ,celui de Mars qui eut plus de saveur mais aussi d'âcreté ,les goûts des grappes étant trop hétérogènes ,certaines commençaient à fermenter toutes seules alors que d'autres ,avides d'air pur sans odeurs de musc se sentaient déjà gênées dans les coutures ,rien qu'avec les premières dégustations publiques .Macérées pour macérées ,valait mieux sentir l'air frai de la liberté au lieu d'être emprisonné dans les chais en attendant la fermentation...
Dans la perspective d'un vin d'Avril, l'on a débourbé ,tant que faire se peut,les rangs des faux frères et des indics de toutes sortes qui se faisaient un malin plaisir de tromper tout le monde,de tous les partis habitués à monter sur des vagues déjà hautes et nous y voilà.
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