Lycée Med V : Un scénario catastrophe prémonitoire !
Avec le début de l'année scolaire en cours le lycée a subi quelques tentatives d'embellissement et de rénovation. C'est ainsi que les murs ont été repeints et les portes refaites à neuf .Seulement après la fin des travaux voilà que les défauts de ces travaux n'ont pas manqué d'apparaître en l'absence d'un suivi minutieux des marchés publics cédés à des entrepreneurs dont le seul objectif est de terminer les travaux quitte à bâcler le travail ,sachant que de toutes les façons personne ne leur demandera des comptes . Ainsi dés le mois de septembre les portes ont refusé de se fermer et lorsqu'elles se fermaient elles refusaient de s'ouvrir, en raison de la mauvaise qualité des serrures installées. Mis en alerte une fois l'entrepreneur chargé de la chose a fait enlever, non pas les serrures défectueuses, mais seulement les poignées des portes qu'il a gardées (et peut être essuyées) pendant quelques jours puis ils les a remises à leurs places sans que le défaut ne soit réparé puisque c'est le pêne de la serrure qui est de mauvaise qualité et dont le ressort ne se détend pas bien, et non pas le loquet de la porte qui n'a aucune relation avec le défaut cité ,chose visible et constatable même par un enfant de chœur.
Seulement si le problème des portes dont les dégâts se limitent à des élèves enfermés avec leur prof et qu'on s'empresse de libérer par le système D, un autre scandale a éclaté ce matin lorsque les plombiers chargés de réduire une fuite d'eau ont constaté en creusant pour découvrir la tuyauterie derrière les classes du bloc B ,que l'entrepreneur concerné a placé les conduite d'eau à côté des fils électriques encastrés dans un simple tube de polytilène rouge sans grille rouge de signalisation en vigueur, et de telle manière que la moindre usure du tube (biodégradable) aurait entraîné l'électrocution de toute personne qui aurait touché un robinet d'eau courante . Et lorsque l'on sait que les élèves sont contraints de boire à même le robinet l'on peut imaginer le drame qui pourrait faire des dizaines de victimes car non seulement la personne en contact avec le robinet est menacée mais aussi toute autre personne qui se trouverait en contact avec lui et ainsi de suite .Le risque n'est pas circonscrit jusqu'à maintenant et toute personne pourrait se retrouver à Aguemmad (le cimetière) pour avoir voulu étancher sa soif au lycée.
Pire encor, la fuite découverte se trouvait sous une classe qui aurait pu être victime, avec la propagation du suintement de l'eau, et qui sait si les barres de fer des murs n'auraient pas transmis le courant aux étages supérieur et que les victimes seraient à dénombrer par centaines. Voilà donc les signes avant-coureurs de la réforme de l'enseignement ,qui s'est limitée à badigeonner les murs et à rafistoler ou construire d'autres salles ,et de quelle manière !
Les responsables locaux de l'administration se désengagent de toute responsabilité et affirment qu'ils n'ont aucun droit de contrôle sur les travaux qui se font sous la supervision directe de la délégation. On attendra donc qu'une commission de la délégation intervienne pour remettre de l'ordre dans la tuyauterie et fasse séparer les fils électriques des conduites d'eau avant qu'il ne soit trop tard.
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