La taxe de L 'O.N.E.P :un refus populaire catégorique .
Lundi dernier ,premier février, les habitants de goulmima qui sont allés payer leur facture d'eau potable ont été surpris par la taxe de retard fixée à 30 dhs que l'ONEP avait rajoutée sans aucun préavis.Les premières réclamations commencèrent à fuser dans le petit bureau exigu de l'avenue Hassan II où s'effectuent les payements depuis la privatisation de ce service l'année dernière.
Très vite cette étincelle de protestation gagna en ampleur en boule de neige avec l'arrivée de nouvelles victimes .Tout le monde se plaignait et l'on commença à signer une pétition sur place .A la vue de cette démarche plusieurs personnes refusèrent de payer la taxe supplémentaire considérée comme injuste du moment qu'elle intervient une journée seulement après le dernier délai de payement fixé au30/01/2010,d'autant plus que ce jour était un samedi et beaucoup de gens n'ont pas pu retirer leur argent de l'unique banque ,ni de la poste ,du moment que ces services ne travaillent pas le samedi.
Bref un imbroglio que les responsables contactés que ce soit le directeur de l'agence locale de L'ONEP,le pacha de la ville ou le super caïd n'ont pas pu démêler,arguant chacun ,soit de son manque d'autorité sur l'office totalement indépendant,soit de directives venues de casa pour le le responsable de L'ONEP,des données informatisées qu'il ne pouvait nullement changer ,soit par la réception d'une partie seulement des protestataires et l'expression d'une allergie manifeste aux attroupements ,même à150 m de son bureau pour un autre.
Ayant donc épuisé toutes les démarches légales auprès des responsables locaux ,à l'exception de l'un des plus concernés ,le président du conseil municipal ,absent de son bureau ,et qui aurait été à errachidia au moment des faits .Les protestataires qui ont tenu à faire entendre leur voix ,certains de la légalité de leur réclamation se donnèrent rendez vus le lendemain .Avant de se séparer ils décidèrent d'un commun accord de ne pas payer les factures taxées ,certains ,plus emportés jurèrent même de tabasser quiconque paierait la taxe illégitime. Mais les organisateurs ,qui crièrent devant tout le monde qu'ils n'agissaient au nom d'aucun parti ,ni syndicat quelconque ,réussirent facilement à maîtriser la fougue des uns et des autres et leur faire entendre raison.
Le lendemain 02/02/2010,à 09 heures du matin ,qui était jour du souk bi-hebdomadaire d'autres victimes de la taxe parachutée de l'ONEP se joignirent aux rangs et les listes des signataires continuèrent à s'allonger ,et parmi eux plusieurs personnes certifiaient témoigner de l'absence du jeune enfant préposé au guichet de paiement de l'avenue Hassan 2, contrairement à ses propres déclarations devant le directeur local de L'ONEP.les langues commençaient à se délier devant cette infraction à toutes les réglementations en vigueur ,surtout que le contrat bipartite signé entre les abonnés et l'ONEP reste imprécis en ce qui concerne justement les pénalités prévues en cas de retard de paiement ,tel qu'il est stipulé sur le recto de chaque facture, certains plus perspicaces firent remarquer aussi à l'assistance que le bureau privé chargé des paiements prélevait 1.50 dhs sur chaque facture payée dans son guichet ,alors que le contrat ne parle que de prélèvement des droits de timbres .Entre-temps la liste des signataires avait atteint 290 personnes .Parmi elles ,certains des plus décidés parlaient de déléguer une commission pour se plaindre au siège central de l'ONEP.Tout ce beau monde se donna rendez-vous à 14 h 30 pour décider de la mesure à prendre .
A 15 heures de l'après-midi les premiers commencèrent à affluer vers le bureau de paiement .petit à petit des attroupements commencèrent à se former ,on parla d'organiser une marche ,mais seule la commission formée pouvait décider d'une telle initiative ,et après discussion des membres de celle-ci il fut décidé d'attendre encore un peu surtout que les nouvelles venant du côté du directeur local affirment que celui-ci fournissait des efforts continus pour l'abolition de cette taxe .Effectivement une demi-heure plus tard on le vit arriver et échanger quelques mots avec les membres de la commission .
Enfin un membre de celle-ci annonça devant la foule rassemblée que le problème était résolu et que toute personne désirant payer sa facture pouvait se rendre au bureau de l'agence au quartier Tarmast et que la taxe a été abolie.Le pressing avait porté ses fruits ,une belle leçon de solidarité ,cependant,le plus important reste à faire,à savoir la création d'une association pour l'information et la défense du consommateur. le débat est ouvert. L'Etat devra renflouer ses caisses ailleurs !
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Très vite cette étincelle de protestation gagna en ampleur en boule de neige avec l'arrivée de nouvelles victimes .Tout le monde se plaignait et l'on commença à signer une pétition sur place .A la vue de cette démarche plusieurs personnes refusèrent de payer la taxe supplémentaire considérée comme injuste du moment qu'elle intervient une journée seulement après le dernier délai de payement fixé au30/01/2010,d'autant plus que ce jour était un samedi et beaucoup de gens n'ont pas pu retirer leur argent de l'unique banque ,ni de la poste ,du moment que ces services ne travaillent pas le samedi.
Bref un imbroglio que les responsables contactés que ce soit le directeur de l'agence locale de L'ONEP,le pacha de la ville ou le super caïd n'ont pas pu démêler,arguant chacun ,soit de son manque d'autorité sur l'office totalement indépendant,soit de directives venues de casa pour le le responsable de L'ONEP,des données informatisées qu'il ne pouvait nullement changer ,soit par la réception d'une partie seulement des protestataires et l'expression d'une allergie manifeste aux attroupements ,même à150 m de son bureau pour un autre.
Ayant donc épuisé toutes les démarches légales auprès des responsables locaux ,à l'exception de l'un des plus concernés ,le président du conseil municipal ,absent de son bureau ,et qui aurait été à errachidia au moment des faits .Les protestataires qui ont tenu à faire entendre leur voix ,certains de la légalité de leur réclamation se donnèrent rendez vus le lendemain .Avant de se séparer ils décidèrent d'un commun accord de ne pas payer les factures taxées ,certains ,plus emportés jurèrent même de tabasser quiconque paierait la taxe illégitime. Mais les organisateurs ,qui crièrent devant tout le monde qu'ils n'agissaient au nom d'aucun parti ,ni syndicat quelconque ,réussirent facilement à maîtriser la fougue des uns et des autres et leur faire entendre raison.
Le lendemain 02/02/2010,à 09 heures du matin ,qui était jour du souk bi-hebdomadaire d'autres victimes de la taxe parachutée de l'ONEP se joignirent aux rangs et les listes des signataires continuèrent à s'allonger ,et parmi eux plusieurs personnes certifiaient témoigner de l'absence du jeune enfant préposé au guichet de paiement de l'avenue Hassan 2, contrairement à ses propres déclarations devant le directeur local de L'ONEP.les langues commençaient à se délier devant cette infraction à toutes les réglementations en vigueur ,surtout que le contrat bipartite signé entre les abonnés et l'ONEP reste imprécis en ce qui concerne justement les pénalités prévues en cas de retard de paiement ,tel qu'il est stipulé sur le recto de chaque facture, certains plus perspicaces firent remarquer aussi à l'assistance que le bureau privé chargé des paiements prélevait 1.50 dhs sur chaque facture payée dans son guichet ,alors que le contrat ne parle que de prélèvement des droits de timbres .Entre-temps la liste des signataires avait atteint 290 personnes .Parmi elles ,certains des plus décidés parlaient de déléguer une commission pour se plaindre au siège central de l'ONEP.Tout ce beau monde se donna rendez-vous à 14 h 30 pour décider de la mesure à prendre .
A 15 heures de l'après-midi les premiers commencèrent à affluer vers le bureau de paiement .petit à petit des attroupements commencèrent à se former ,on parla d'organiser une marche ,mais seule la commission formée pouvait décider d'une telle initiative ,et après discussion des membres de celle-ci il fut décidé d'attendre encore un peu surtout que les nouvelles venant du côté du directeur local affirment que celui-ci fournissait des efforts continus pour l'abolition de cette taxe .Effectivement une demi-heure plus tard on le vit arriver et échanger quelques mots avec les membres de la commission .
Enfin un membre de celle-ci annonça devant la foule rassemblée que le problème était résolu et que toute personne désirant payer sa facture pouvait se rendre au bureau de l'agence au quartier Tarmast et que la taxe a été abolie.Le pressing avait porté ses fruits ,une belle leçon de solidarité ,cependant,le plus important reste à faire,à savoir la création d'une association pour l'information et la défense du consommateur. le débat est ouvert. L'Etat devra renflouer ses caisses ailleurs !
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