Lycée Med V:La réunion qui cache la désunion
Au début de ce mois ,le 10/9/2008 une réunion a eu lieu dans une salle de classe par le proviseur du lycée pour informer les enseignants des nouvelles dispositions prises par le ministère concernant la rentrée scolaire 2008/2009.
Aprés les salamalecs d'usage le chef de l'établissement s'est plongé dans la lecture des notes ministérielles pendant que l'assistance blasée écoutait sans grande attention.Le proviseur a tenté de transmettre le message de manière intimidante,mais devant les remarques invectives des professeurs il dut battre en retraite et déclarer qu'il ne tenait absolument pas à se voir dans l'obligation d'appliquer des sanctions draconiennes contre personne et invita tout le monde à respecter ces nouvelles directives en soulignant que des visites impromptues des commissions étaient prévues et qui allaient sillonner les établissement du royaume pour veiller au respect de ces recommandations.
De leurs parts les enseignants,blasés qu'ils sont par des discours de ce genre ne voyaient dans cette note ministérielle relative à l'absence qu'une tentative de la part des responsables situés plus haut dans la hiérarchie d'exporter leurs problèmes et de les faire endosser au personnel enseignant.Un collègue fit remarquer entre autre que si absentèisme il y a il faudrait le chercher dans les bureaux de ces mêmes responsables administratifs à tous les échelons du ministère,faisant remarquer que ce sont ces responsables ministériels qui sont souvent absents de leurs bureaux ou ne s'y rendent qu'avec un lourd retard.Un autre collègue prit directement à parti le proviseur qu'il somma d'éviter de se retrouver en confrontation directe avec les enseignants s'il se mettait en tête d'appliquer textuellement ces directives,il lui rappela entre d'autres choses qu'il n'était que chargé de direction et que l'application aveugle des sommations ministérielles risquaient de lui engendrer des problèmes insurmontables.Il lui fit signifier par exemple que les profs n'hésiteraient pas à se défendre et à rédiger des plaintes adressées en haut lieu pour le dissuader en cas de sévérité intempestive.De manière générale les différentes interventions des enseignants tendaient toutes à souligner que ce n'était nullement par des mesures de ce genre que les responsables du ministère allaient résoudre les problèmes de l'enseignement marocain et que ce genre de décisions révèle au contraire une incapacité flagrante de la part des décideurs de remettre le train de l'enseignement sur la bonne voie.Une bonne réforme de l'enseignement ne saurait être efficace tant que les décisions demeurent verticales et négligent systématiquement l'avis des enseignants qui se trouvent être de par leur rôle incontournable le fer de lance de toute réforme qui se respecte.
Aprés les salamalecs d'usage le chef de l'établissement s'est plongé dans la lecture des notes ministérielles pendant que l'assistance blasée écoutait sans grande attention.Le proviseur a tenté de transmettre le message de manière intimidante,mais devant les remarques invectives des professeurs il dut battre en retraite et déclarer qu'il ne tenait absolument pas à se voir dans l'obligation d'appliquer des sanctions draconiennes contre personne et invita tout le monde à respecter ces nouvelles directives en soulignant que des visites impromptues des commissions étaient prévues et qui allaient sillonner les établissement du royaume pour veiller au respect de ces recommandations.
De leurs parts les enseignants,blasés qu'ils sont par des discours de ce genre ne voyaient dans cette note ministérielle relative à l'absence qu'une tentative de la part des responsables situés plus haut dans la hiérarchie d'exporter leurs problèmes et de les faire endosser au personnel enseignant.Un collègue fit remarquer entre autre que si absentèisme il y a il faudrait le chercher dans les bureaux de ces mêmes responsables administratifs à tous les échelons du ministère,faisant remarquer que ce sont ces responsables ministériels qui sont souvent absents de leurs bureaux ou ne s'y rendent qu'avec un lourd retard.Un autre collègue prit directement à parti le proviseur qu'il somma d'éviter de se retrouver en confrontation directe avec les enseignants s'il se mettait en tête d'appliquer textuellement ces directives,il lui rappela entre d'autres choses qu'il n'était que chargé de direction et que l'application aveugle des sommations ministérielles risquaient de lui engendrer des problèmes insurmontables.Il lui fit signifier par exemple que les profs n'hésiteraient pas à se défendre et à rédiger des plaintes adressées en haut lieu pour le dissuader en cas de sévérité intempestive.De manière générale les différentes interventions des enseignants tendaient toutes à souligner que ce n'était nullement par des mesures de ce genre que les responsables du ministère allaient résoudre les problèmes de l'enseignement marocain et que ce genre de décisions révèle au contraire une incapacité flagrante de la part des décideurs de remettre le train de l'enseignement sur la bonne voie.Une bonne réforme de l'enseignement ne saurait être efficace tant que les décisions demeurent verticales et négligent systématiquement l'avis des enseignants qui se trouvent être de par leur rôle incontournable le fer de lance de toute réforme qui se respecte.
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