l'amazighité de l'avenir. Texte de M. Abdallah Zaro, traduit de l'arabe par A .Boufous.
Dans tous les mouvements revendicatifs se retrouve cette concurrence entre le culturel et le politique .Ce qui en soit est évident, du moment que le premier assume le rôle de l'inspirateur , dirige l'orientation et l'encadrement ,alors que le second assume celui de la gestion et de l'application. Et si nous voulons paraphraser une métaphore empruntée à Kant ,nous dirions que le culturel sans le politique est vide tandis que le politique privé du culturel est atteint de cécité .Il en est ainsi ,et leur relation ne dépasse pas les limites de l'interaction et de l'interfécondation prolifique,phénomène courant dans toute dualité fondatrice de l'action humaine .
Néanmoins l'aspect problématique refait surface lorsque certains optent absolument pour le tout
Néanmoins l'aspect problématique refait surface lorsque certains optent absolument pour le tout
culturel tandis que d'autres prennent totalement parti pour le politique .Alors le culturel devient culturaliste en termes d'analyse sociologique ,c'est à dire qu'il y a exagération dans
l'explication de toute chose par le facteur culturel à en faire dépendre toute action revendicative ; et le politique devient politicien lorsque il y a surestimation extrême de l'exercice de la politique en en faisant la seule susceptible de cumuler,d'influencer et d'agir.
Dés qu'apparaît cette césure entre les deux tendances et que s'accroît le tiraillement de part et d'autre ,ces grandes causes entrent malheureusement dans l'enceinte du nihilisme et de l'exclusion réciproque et tous ses corollaires tels que le dogmatisme des conceptions , de la pensée ,de l'action,de l'estimation et de la prospection.Ce qui les éloigne de leurs finalités et de la juste perception, les poussant vers l'ouverture de fronts imaginaires , la déclaration de guerres minuscules et la préoccupation par des calculs mesquins ,ainsi que vers la tendance à considérer des fictions et des impressions comme des réalités .Dés lors nous nous retrouvons dans la position de témoins oculaires de ce qui s'apparente à une implosion de la structure de la pensée et de l'action ,et la cause s'enlise ,nonobstant son caractère noble et juste, dans la tourmente de l'extrémisme intellectuel , de la frivolité comportementale et du cannibalisme entre les frères ennemis.pire encore,et là le pathétique devient tragique , lorsque ce qui, hier encore enflammait d'espoir prometteur les passions des militants et des sympathisants ,devient prétexte à toutes les désillusions à toutes les frustrations à tous les comportements négatifs .
Cela est imputable à notre avis à une absence de vision réaliste dans l'estimation des choses et des contraintes du moment ainsi que des défis de l'avenir à brève et à longue échéance. Cependant le problème de cette vision réaliste ,elle même, consiste en son glissement possible vers des positions vulgaires mercenaires et arrivistes qui se cachent derrière des vocables banalisés et dénaturés comme le pragmatisme ou encore le conjoncturel , l'équilibre des forces, la faiblesse et la médiocrité de la conscience populaire et les contraintes conjoncturelles etc...Mais la raison impartiale appelle toujours les choses par leur nom .
Nous ne prétendons pas détenir ,chers frères et chères sœurs ,un jugement juste auquel nous soumettons et trions les positions imposées par le réalisme authentique et incorruptible et les divers prétextes souvent voilés, parfois avec brio et parfois de manière ridicule ,derrière une douzaine d'intérêts personnels moraux ou matériels .Cela dépend de la perspicacité des militants et de leur sens historique et critique pour distinguer le grain de l'ivraie ,l'original du faux parmi les positions prises .cela est le commencement naturel de toute persévérance cartésienne dans la pratique sociale quelle soit culturelle,politique ou les deux à la fois .Ce à quoi contribue pour une large part la sociologie du savoir.
Dés l'abord je déclare que je ne suis pas un chantre du nihilisme ni de ceux qui préconisent la nécessité des positions dogmatiques à chaque fois que le mouvement revendicatif et amazigh est porté à choisir entre ces deux parcours ou ces deux tendances .En le faisant le mouvement donnerait une preuve matérielle contre lui même de son immaturité historique , de la prévalence en son sein des tendances adolescentes et de sa focalisation excessive sur le soi idéologique ainsi que de son militantisme impressionniste et tout ce qui en résulte comme la perte d'une cause juste entre les tentations subjectives et les contraintes objectives ,autrement dit entre les nécessités du moment présent et les obligations de l'avenir.
Nous commencerons par dire que l'amazighité ,étant une donnée certaine ,de la même certitude que l'Histoire de ce pays et sa géographie;toute argumentation dans ce sens est par conséquent une perte de temps et une absurdité , toute tentative de le démontrer demeure tautologique .Et s'il y a bien quelqu'un qui doit prouver quelque chose ce sont les arabistes qui devraient prouver le "secret" de leur relation avec Tamazgha, ainsi que les islamistes leur relation avec une terre dont leurs ancêtres ont abusé, sur la foi d'historiens crédibles(Ibn Adaara, Ibn Hawkal,Ibn Khaldoun) . l'amazighité est la patrie et la patrie est l'amazighité.Le pays ,avec ses montagnes,ses plaines , sa toponymie et ses détails quotidiens ,sa langue et sa métalangue ,comme l'odeur de son pain ,la couleur de sa terre et son oxygène,le tempérament de ses habitants et ses saisons.c'est ce que nous avions déjà traité exhaustivement dans notre intervention intitulée:"pensées très humaines sur le parti politique amazighs" ,à l'occasion des journées culturelles organisées dernièrement par l'association "Tazerzit" à Agadir.
-l'intervention par laquelle l'auteur a contribué aux journées culturelles de l'association Khair Eddine et Tifawin à Tafraout le 10/08/08. Traduit de l'arabe d'après le texte paru dans la revue "Le monde Amazigh" n° 111 du mois d'Août 2009.
Dés qu'apparaît cette césure entre les deux tendances et que s'accroît le tiraillement de part et d'autre ,ces grandes causes entrent malheureusement dans l'enceinte du nihilisme et de l'exclusion réciproque et tous ses corollaires tels que le dogmatisme des conceptions , de la pensée ,de l'action,de l'estimation et de la prospection.Ce qui les éloigne de leurs finalités et de la juste perception, les poussant vers l'ouverture de fronts imaginaires , la déclaration de guerres minuscules et la préoccupation par des calculs mesquins ,ainsi que vers la tendance à considérer des fictions et des impressions comme des réalités .Dés lors nous nous retrouvons dans la position de témoins oculaires de ce qui s'apparente à une implosion de la structure de la pensée et de l'action ,et la cause s'enlise ,nonobstant son caractère noble et juste, dans la tourmente de l'extrémisme intellectuel , de la frivolité comportementale et du cannibalisme entre les frères ennemis.pire encore,et là le pathétique devient tragique , lorsque ce qui, hier encore enflammait d'espoir prometteur les passions des militants et des sympathisants ,devient prétexte à toutes les désillusions à toutes les frustrations à tous les comportements négatifs .
Cela est imputable à notre avis à une absence de vision réaliste dans l'estimation des choses et des contraintes du moment ainsi que des défis de l'avenir à brève et à longue échéance. Cependant le problème de cette vision réaliste ,elle même, consiste en son glissement possible vers des positions vulgaires mercenaires et arrivistes qui se cachent derrière des vocables banalisés et dénaturés comme le pragmatisme ou encore le conjoncturel , l'équilibre des forces, la faiblesse et la médiocrité de la conscience populaire et les contraintes conjoncturelles etc...Mais la raison impartiale appelle toujours les choses par leur nom .
Nous ne prétendons pas détenir ,chers frères et chères sœurs ,un jugement juste auquel nous soumettons et trions les positions imposées par le réalisme authentique et incorruptible et les divers prétextes souvent voilés, parfois avec brio et parfois de manière ridicule ,derrière une douzaine d'intérêts personnels moraux ou matériels .Cela dépend de la perspicacité des militants et de leur sens historique et critique pour distinguer le grain de l'ivraie ,l'original du faux parmi les positions prises .cela est le commencement naturel de toute persévérance cartésienne dans la pratique sociale quelle soit culturelle,politique ou les deux à la fois .Ce à quoi contribue pour une large part la sociologie du savoir.
Dés l'abord je déclare que je ne suis pas un chantre du nihilisme ni de ceux qui préconisent la nécessité des positions dogmatiques à chaque fois que le mouvement revendicatif et amazigh est porté à choisir entre ces deux parcours ou ces deux tendances .En le faisant le mouvement donnerait une preuve matérielle contre lui même de son immaturité historique , de la prévalence en son sein des tendances adolescentes et de sa focalisation excessive sur le soi idéologique ainsi que de son militantisme impressionniste et tout ce qui en résulte comme la perte d'une cause juste entre les tentations subjectives et les contraintes objectives ,autrement dit entre les nécessités du moment présent et les obligations de l'avenir.
Maatoub Lounes lui même ,dans sa fidélité notoire à l'Amazighité et dans la grandeur de ses prophéties rappelons seulement son album : (Ahmed d lhoucin mtafakn ad-raren lhna i dzayran ) a reconnu dans ses chants la légitimité de la révolte lorsque une force politique montante (R.C.D) ,après la tenue de ses assises nationales à la fin des années quatre vingt ,a tenté de récupérer politiquement l'activité culturelle amazigh du mouvement culturel berbère (M.C.B.) .Des chants qui ont risqué de détruire le militantisme du mouvement de même que l'espoir politique que représentait le parti naissant dans la Kabylie , les évènements ont risqué même de dégénérer en affrontements sanguinaires entre les deux parties ,si ce n'étaient quelques concessions que Matoub a dû accorder sous la pression du monstre vorace de l'obscurantisme islamiste . Sa déclaration aussi :"l'Histoire tranchera impartialement dans cette affaire " ,demeure une preuve patente que même le plus tenaces des militants et le plus cruel au service de sa cause peut , dans certains moments cruciaux de l'histoire,ne pas évaluer judicieusement la conjoncture quand il est question d'établir des priorités entre le culturel et le politique et de trancher concernant l'éternelle question :où finit le culturel et où commence le politique et vice versa .A supposer bien sûr que les termes début et fin soient utilisables dans cette équation .
En retournant au cas du Maroc ,nous observons que la plus grande partie de ce qu'on appelle de nos jours la crise de l'activisme amazigh est due à l'absence d'une conception claire de la relation entre le politique et le culturel dans cette étape décisive de son parcours.Nous essaierons à travers cette intervention,en partant de l'observation,de la contemplation,et du droit scientifique à la prospection ,de participer par un certain nombre d'idées ,de recommandations , et peut être de suggestions ,dans l'espoir que la pondération succédera à la nervosité ,qu'un minimum de communication remplacera la coupure et qu'enfin le réalisme prendra la place de l'idéalisme et la relativité celle du dogmatisme ; en vue de retrouver l'esprit de collaboration et de symbiose érodé par les conflits et les manigances.
En retournant au cas du Maroc ,nous observons que la plus grande partie de ce qu'on appelle de nos jours la crise de l'activisme amazigh est due à l'absence d'une conception claire de la relation entre le politique et le culturel dans cette étape décisive de son parcours.Nous essaierons à travers cette intervention,en partant de l'observation,de la contemplation,et du droit scientifique à la prospection ,de participer par un certain nombre d'idées ,de recommandations , et peut être de suggestions ,dans l'espoir que la pondération succédera à la nervosité ,qu'un minimum de communication remplacera la coupure et qu'enfin le réalisme prendra la place de l'idéalisme et la relativité celle du dogmatisme ; en vue de retrouver l'esprit de collaboration et de symbiose érodé par les conflits et les manigances.
Nous commencerons par dire que l'amazighité ,étant une donnée certaine ,de la même certitude que l'Histoire de ce pays et sa géographie;toute argumentation dans ce sens est par conséquent une perte de temps et une absurdité , toute tentative de le démontrer demeure tautologique .Et s'il y a bien quelqu'un qui doit prouver quelque chose ce sont les arabistes qui devraient prouver le "secret" de leur relation avec Tamazgha, ainsi que les islamistes leur relation avec une terre dont leurs ancêtres ont abusé, sur la foi d'historiens crédibles(Ibn Adaara, Ibn Hawkal,Ibn Khaldoun) . l'amazighité est la patrie et la patrie est l'amazighité.Le pays ,avec ses montagnes,ses plaines , sa toponymie et ses détails quotidiens ,sa langue et sa métalangue ,comme l'odeur de son pain ,la couleur de sa terre et son oxygène,le tempérament de ses habitants et ses saisons.c'est ce que nous avions déjà traité exhaustivement dans notre intervention intitulée:"pensées très humaines sur le parti politique amazighs" ,à l'occasion des journées culturelles organisées dernièrement par l'association "Tazerzit" à Agadir.
Cependant le fait de rappeler cette vérité éclatante occultée par tant de perdition idéologique ,d'aliénation religieuse et d'égarement politique avait besoin d'un vrai militantisme persévérant, patient et téméraire que possédait la première génération de militants amazighs à la manière Taoïste dans l'ensemble de Tamazgha,chacun a sa façon et à partir de sa position.Du militantisme individuel aux revendications publiques, en passant par toutes les situations de distinction conscientes ou inconscientes,ceux-ci ont oeuvré à rappeler de façon continuelle et provocatrice leur particularité identitaire et la proclamation de leurs droits inaliénables et légitimes dans la pratique de cette singularité individuellement et familialement dans les différents espaces publics .De l'octroi d'un prénom amazigh ,de l'insistance pour écrire en Tifinagh ici et ailleurs ,et la persistance sur le principe de parler en tamazight, considéré en lui même comme un militantisme quotidien au milieu de la polyphonie des voix ,des langues ,des dialectes et des métissages linguistiques ...Nous sommes devant un parcours de l'Histoire quasi-officielle et inconnu du militantisme amazigh individuel visant la reconnaissance de soi et le rappel continuel du grand oublié du pays !
Nous n'entrerons pas dans les détails de cette longue pérégrination semblable à la transhumance estivale et hivernale (rihlatou chita'i wassayf),car elle est imprimée dans la mémoire amazigh avec ses étapes symboliques renommées partout et discutée dans les assemblées intimes où notre soldat inconnu,qu'est l'épicier soussi dans toutes nos villes ,joue le rôle du héros.Héros de l'ombre sans galons et sans lauriers .
Nous nous suffirons d'en citer quelques unes souhaitant que le rappel servira aux vrais croyants en cette cause .Azaykou et son article sur l'invasion arabe dans la revue amazigh et la plaque professionnelle de l'avocat Amenaar écrite en Tifinag du professeur Hassan Id Belkacem et la tragédie des deux martyrs amazighs ,Boujemaa El Hebbaz et jabrane messaoui à cause de leurs origines amazighs ! ,mais aussi l'arrachage des ongles de Ferhat Imazighen immoula dans les geôles du parti baâtiste algérien nommé faussement front de libération nationale(F.L.N.) pour le simple fait qu'il a osé parler en tamazight à la télévision et l'accident prémédite de Said AlMahrouk en Libye ,connu sous le pseudonyme de Sifaw.Ceux-ci sont les vrais pionniers del'activisme amazigh qui ne faisaient pas de distinction dans leur lutte individuelle entre le politique et le culturel , car ils les considéraient comme les deux faces du même combat contre l'injustice baâtiste , le nationalisme et l'islamisme .Ce sont ceux là qui ont ouvert la voie par leur sang au milieu du je m'enfoutisme douloureux des amis, en un temps où ceux-ci ont banni les enfants de Jugurtha ,de Massinissa,de Koussaila et la Kahina dans les organisations arabes et les groupements islamistes avec ou sans bonne intention, détruisant leurs domiciles et leur héritages culturels de leurs propres mains et œuvrant telles des bûches de l'enfer contre leurs propres concitoyens et contre leur identité et servant bêtement leurs adversaires qui portent les masques de la modernité et de l'unité arabomusulmane .Une unité qui était considérée comme le paradis terrestre et céleste, et nous avons assez vécu jusqu'à voir de nos propres yeux comment elle était une damnation et une perte pour ses enfants eux-mêmes par les mains de cas pathologiques nevrosés tels que Jamal Abdennaser , Saddam Houcine et le maudit Ben Bella qui a dit "nous sommes arabes ,arabes,arabes" ,qu'il a prononcée lors de l'attaque de ses troupes au début de l'indépendance sur la région kabyle où ils ont massacré et assassiné, comme récompense pour ses 70% de martyrs de la révolution algérienne ,que cette région a donné seule ,selon l'historien Med Harbi !
Grâce aux luttes des enfants prodiges de l'amazighité ,la lutte amazigh s'est développée graduellement- que ce soit au Maroc ou en Algérie - des cas individuels aux cas collectifs et a acquis une place dans la presse locale et mondiale .Depuis les années quatre-vingt du printemps amazigh ,la kabylie possède sa place dans la presse internationale sous le nom de Kabylie ,et depuis les événements de Tilelli (à Tizi N'imnayen,Goulmima,NDT) les amazighs marocains ont acquis la même distinction dans la presse... qui assure à l'opinion mondiale qu'il existe vraiment un peuple amazigh et une cause amazigh dans cette partie du continent africain.
Nous n'entrerons pas dans les détails de cette longue pérégrination semblable à la transhumance estivale et hivernale (rihlatou chita'i wassayf),car elle est imprimée dans la mémoire amazigh avec ses étapes symboliques renommées partout et discutée dans les assemblées intimes où notre soldat inconnu,qu'est l'épicier soussi dans toutes nos villes ,joue le rôle du héros.Héros de l'ombre sans galons et sans lauriers .
Nous nous suffirons d'en citer quelques unes souhaitant que le rappel servira aux vrais croyants en cette cause .Azaykou et son article sur l'invasion arabe dans la revue amazigh et la plaque professionnelle de l'avocat Amenaar écrite en Tifinag du professeur Hassan Id Belkacem et la tragédie des deux martyrs amazighs ,Boujemaa El Hebbaz et jabrane messaoui à cause de leurs origines amazighs ! ,mais aussi l'arrachage des ongles de Ferhat Imazighen immoula dans les geôles du parti baâtiste algérien nommé faussement front de libération nationale(F.L.N.) pour le simple fait qu'il a osé parler en tamazight à la télévision et l'accident prémédite de Said AlMahrouk en Libye ,connu sous le pseudonyme de Sifaw.Ceux-ci sont les vrais pionniers del'activisme amazigh qui ne faisaient pas de distinction dans leur lutte individuelle entre le politique et le culturel , car ils les considéraient comme les deux faces du même combat contre l'injustice baâtiste , le nationalisme et l'islamisme .Ce sont ceux là qui ont ouvert la voie par leur sang au milieu du je m'enfoutisme douloureux des amis, en un temps où ceux-ci ont banni les enfants de Jugurtha ,de Massinissa,de Koussaila et la Kahina dans les organisations arabes et les groupements islamistes avec ou sans bonne intention, détruisant leurs domiciles et leur héritages culturels de leurs propres mains et œuvrant telles des bûches de l'enfer contre leurs propres concitoyens et contre leur identité et servant bêtement leurs adversaires qui portent les masques de la modernité et de l'unité arabomusulmane .Une unité qui était considérée comme le paradis terrestre et céleste, et nous avons assez vécu jusqu'à voir de nos propres yeux comment elle était une damnation et une perte pour ses enfants eux-mêmes par les mains de cas pathologiques nevrosés tels que Jamal Abdennaser , Saddam Houcine et le maudit Ben Bella qui a dit "nous sommes arabes ,arabes,arabes" ,qu'il a prononcée lors de l'attaque de ses troupes au début de l'indépendance sur la région kabyle où ils ont massacré et assassiné, comme récompense pour ses 70% de martyrs de la révolution algérienne ,que cette région a donné seule ,selon l'historien Med Harbi !
Grâce aux luttes des enfants prodiges de l'amazighité ,la lutte amazigh s'est développée graduellement- que ce soit au Maroc ou en Algérie - des cas individuels aux cas collectifs et a acquis une place dans la presse locale et mondiale .Depuis les années quatre-vingt du printemps amazigh ,la kabylie possède sa place dans la presse internationale sous le nom de Kabylie ,et depuis les événements de Tilelli (à Tizi N'imnayen,Goulmima,NDT) les amazighs marocains ont acquis la même distinction dans la presse... qui assure à l'opinion mondiale qu'il existe vraiment un peuple amazigh et une cause amazigh dans cette partie du continent africain.
-l'intervention par laquelle l'auteur a contribué aux journées culturelles de l'association Khair Eddine et Tifawin à Tafraout le 10/08/08. Traduit de l'arabe d'après le texte paru dans la revue "Le monde Amazigh" n° 111 du mois d'Août 2009.
-NDT :Note du traducteur.
(à suivre)
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