C'est un brasier qui n'épargnera personne .Que nous soyons dans le plus petit village reculé ou dans une mégapole de l'ouest du pays ,le mal nous atteindra.Il s'immiscera entre la peau et l'os,un cancer incurable qui nous tuera à petites doses sans que nous ayons à nous donner la peine d'en boire le calice .C'est que les défenses de notre organisme se sont atrophiées faute d'entraînement et de persévérance .Le laisser-aller a fini par être le seul emploi du temps que nous appliquons avec sévérité ,l'individualisme qui frappait à nos portes a fini par entrer de plein droit dans la cour intérieur de notre maison et s'est installé en maître.Au début nous nous sommes dits que c'était bien normal que chacun s'occupe de ses affaires et l'on n'a pas fait attention au moment où la division a gagné nos rangs ,profitant de cet esprit nouveau.Et depuis l'on peut passer sur des cadavres sans ciller ,voir mourir un homme de faim sans lui tendre la main .Ce qui a toujours été une sorte de ciment social qui maintenait la société en symbiose s'est effrité au jour le jour sous les coups de boutoir de l'indifférence et de l'individualisme machiavélique .Le tissu déchiré laisse voir la peau dénudée ,sans protection devant les yeux des vautours et des corbeaux qui n'attendaient que la montée de l'odeur pestilentielle du cadavre pour commencer leur besogne macabre .Scinder le corps en groupuscules inoffensifs ,incapables de bouger le petit doigt avant de le massacrer sur l'autel du monstre de la mondialisation uniformiste aux griffes acérées et assoiffées de sang qui va siroter le liquide vital du corps agonisant pour devenir encore plus fort et plus sanguinaire .Les vampires et les frankenstein courent les rues en trois pièces cravate ,seule leur démarche de thriller les trahit...
C'est un brasier qui n'épargnera personne .Que nous soyons dans le plus petit village reculé ou dans une mégapole de l'ouest du pays ,le mal nous atteindra.Il s'immiscera entre la peau et l'os,un cancer incurable qui nous tuera à petites doses sans que nous ayons à nous donner la peine d'en boire le calice .C'est que les défenses de notre organisme se sont atrophiées faute d'entraînement et de persévérance .Le laisser-aller a fini par être le seul emploi du temps que nous appliquons avec sévérité ,l'individualisme qui frappait à nos portes a fini par entrer de plein droit dans la cour intérieur de notre maison et s'est installé en maître.Au début nous nous sommes dits que c'était bien normal que chacun s'occupe de ses affaires et l'on n'a pas fait attention au moment où la division a gagné nos rangs ,profitant de cet esprit nouveau.Et depuis l'on peut passer sur des cadavres sans ciller ,voir mourir un homme de faim sans lui tendre la main .Ce qui a toujours été une sorte de ciment social qui maintenait la société en symbiose s'est effrité au jour le jour sous les coups de boutoir de l'indifférence et de l'individualisme machiavélique .Le tissu déchiré laisse voir la peau dénudée ,sans protection devant les yeux des vautours et des corbeaux qui n'attendaient que la montée de l'odeur pestilentielle du cadavre pour commencer leur besogne macabre .Scinder le corps en groupuscules inoffensifs ,incapables de bouger le petit doigt avant de le massacrer sur l'autel du monstre de la mondialisation uniformiste aux griffes acérées et assoiffées de sang qui va siroter le liquide vital du corps agonisant pour devenir encore plus fort et plus sanguinaire .Les vampires et les frankenstein courent les rues en trois pièces cravate ,seule leur démarche de thriller les trahit...
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