le génocide prémédité..
Que peut la littérature devant un enfant qui meurt? disait ,en substance J.P.Sartre pour souligner la vanité des élans émotionnels et des liturgies savantes devant la mort.Que peuvent donc les mots devant l'inqualifiable génocide perpétré par l'armée sioniste, dans la dernière portion encore vive du corps déchiré de la palestine.Avait-on jamais pu imaginer qu'un jour la moitié du peuple encourage par son silence Israël à continuer jusqu'au bout sa "boucherie héroïque" ,comme dirait Voltaire? Ne parlons pas des pays arabes; qu'ils soient limitrophes ou éloignés ,dont les régimes ne pensent qu'à leur propre stabilité quitte à vendre tous les Palestiniens ,et d'autres à rab' encore si ceux-là venaient à ne pas suffire.Le crash boursier ,"provoqué" à peine une semaine avant les premières attaques aériennes de Tsahal ,ne faisait qu'appliquer les recommandations de Henry Kissinger .Ce dernier suggérait dans un article du Times de réduire les capitaux d'origine arabe dans les banques et les bourses occidentales pour éviter une accumulation de richesse susceptible d'encourager les Arabes à utiliser le pétrole comme arme de dissuasion.N'est ce pas le même Kissinger qui avait, déjà en 73 ,préconisé d'affamer les arabes pour les acculer à troquer la nourriture contre leur pétrole ? Ces derniers ont bien compris la leçon maintenant et rechignent à bouger le petit doigt ,de crainte de perdre encore plus ,voire même être destitués d'autant plus que rares d'entre eux sont ceux qui ont des assises populaires pour les soutenir sur leurs sièges où ils se croient irremplaçables.Il est à ce stade indéniablement certain que chaque obus qui éventre un enfant Palestinien ,ou autre arabe ,a été financé par les responsables de ses pays eux-mêmes .A cet égard, les récentes ventes par l'Etat Israélien de cadeaux en milliers de dollars, qui ont été offerts aux hauts dignitaires du shean-beat ,ou service secret hébreu ; n'est qu'un clin d'œil à ajouter aux soit-disant pourparlers de Tsipi Levni la ministre des affaires étranges Israélienne en Egypte,deux jours avant les raids aériens hostiles .Façon hautement diplomatique d'impliquer l'Egypte dans l'affaire ,car c'est le seul pays limitrophe,si l'on excepte d'autres petits pays sans poids réel, que ne touche pas l'avertissement financier puisqu'il survit uniquement grâce aux aides Américaines .les responsables des pays arabes doivent se cantonner immanquablement dans les limites étroites des nombreuses lignes rouges établies par Tel-Aviv,sous peine de représailles aux conséquences imprévisibles...
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