Goulmima pour qui tonne le tbel?
L'association arraw N'ghriss ,rassemblement virtuel d'une certaine diaspora gherissoise a organisé ou plutôt désorganisé pour être plus précis des journées culturelles à sa manière à Goulmima.En soi même l'idée était fantastique,pour utiliser les termes à connotation touristique qui font la prédilection de certains de ses membres,cependant il s'est avéré qu'il existait une distance sidérale entre les bonnes intentions-si bonnes intentions il y avait-et la réalité sur le terrain.
Pour nous rapprocher de l'ambiance de ces journées nous tenterons de présenter les trois étapes chronologiques de ce qu'on a voulu présenter comme un évènement .Cette présentation traitera donc d'un avant ,à savoir la préparation ,puis du déroulement des activités elles mêmes ,enfin d'un aprés qui traitera les commentaires et les échos tant favorables que défavorables de ces journées.
1)La préparation:
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Pour qui connait de prés l'association et les différentes distorsions qui existent entre ses rares membres effectifs au niveau de Goulmima il ne sera pas etonné du manque de coordination flagrant qui y sévit depuis sa création.L'incompatibilité caractérielle entre certains de ses membres rend ses activités souvent désordonnées et l'annonce de ces journées n'a pas échappé à cette régle.Il faut cependant dire que la manière verticale dont sont gérées les activités est pour beaucoup dans cette situation d'incohérence.En fait c'est une association gérée comme un fief par son président dont les vassaux ne font qu'exécuter les ordres reçus souvent par télèphone et certains membres sont priés de temps à autre d'exprimer leur allégeance au seigneur qui préside de manière quasi-patriarcale aux destinées de ladite association sans que personne ne trouve à y redire.Donc le seigneur a décidé et l'appareil phonatoire des serfs y est allé à pleines cordes vocales annonçant la bonne nouvelle en faisant bien comrendre à qui prenait la peine de les écouter que c'était le seigneur qui payait les soirées des "ismkhan" et que l'association quant à elle ne prenait en charge que les conférences.Bref un avis orphelin a été distribué dans deux cafés de la ville de manière timide par un seul membre de l'association.Ce même avis ne portait pas l'en-tête de ladite association et en plus il ne mentionnait ni la salle où allaient se dérouler lesdites conférences ni aucune signature,ces remarques formelles dénotent pour les connaisseurs un manquement flagrant aux dispostions en vigueur en de telles circonstances.Donc depuis le départ ces journées donnaient l'impression d'avoir été organisées pour des fins qui ne voulaient pas se donner un nom, ou du moins avait-on tendance à comprendre que c'était là comme une gratification seigneuriale moyenâgeuse plutôt que des journées culturelles en bonne et due forme organisées par une association qui se respecte et qui respecte ses adhérents au XXI ème siècle.N'empêche que l'idée commençait à faire boule de neige et l'on commençait à s'enthousiasmer tant bien que mal pour ces soirées culturelles et pour ces conférences annoncées d'autant plus que certains des conférenciers avaient une certaine renommée qui dépassait parfois de peu le cadre du site qui se faisait le porte -parole de cette association.
2/Le déroulement des activités:
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Le premier jour se caractérisa par le désistement du groupe de Gnaouas qui apparemment étaient trop fatigués par le voyage pour honorer leur engagement de présenter la séance nocturne.Ils se limitèrent donc à une brève représentation dans l'aprés-midi et toutes les personnes venues les voir aprés le dîner dûrent rester sur leur soif.Cependant le motif présenté étant défendable personne ne tint rancune aux ismkhan de n'avoir pas été au rendez-vous.Le lendemain les deux séances quotidiennes eurent bien lieu ,à la grande joie des amateurs de ce type de musique qui fait vibrer le sol sous les pieds des assistants en même temps que leurs coeurs.Les toiles amalgamées de danses et de chants Gnaouis qui remontent au fin fond des origines africaines et notamment Ganéénnes ont fait vibrer l'assistance au son du tambour(Tbel) et des symbales(tikrkachine) et beaucoup de Goulmimiens ,ainsi que des visiteurs issus des villes proches ont pu profiter pleinement des rythmes ensorceleurs de cette musique jointe dans une symbiose de rêve à la douceur fraiche des nuits estivales.Le troisième jour cependant le même malencontreux scénario du désistement de la troupe Gnaouie se répéta ,au grand dam des foules qui attendaient impatiemment leur sortie.Aprés plusieurs heures d'attentes tout le monde se résigna à aller prolonger sa soirée ailleurs ,sans que personne n'ait daigné présenter aucune explication ni la moindre excuse.Heureusement que les deux journées suivantes allaient vite émousser dans les mémoires le malencontreux souvenir des journées précédentes ,celà n'empêcha pas ,néanmoins,de noter un manque d'organisation flagrant et un manque de civisme et de respect des goulmimens de la part des organisateurs de ces soirées .
En cequi concerne les conférences programmées pour avoir lieu à la maison des jeunes on a assisté là aussi à un fiasco quasi-total ,n'eussent été les interventions de trois seulement des intervenants invités qui ont sauvé la face.En effet dés le premier jour les organisateurs allaient récolter le fruit amer de leur manque... d'organisation.La présence du public a marqué un record minimal que n'a jamais connue aucune manifestation culturelle à goulmima.Il y avait moins de monde que dans le café le moins achalandé de la ville,ce qui n'a pas manqué de déranger les membres de l'association qui se comptent également ainsi que ses adhérents sur les doigts d'une seule main.Le premier jour et pour combler l'absence d'un conférencier le président de l'association sortit à la hâte un exposé sur le prêt(FOGALOG) destiné aux enseignants qui n'était pas programmé et qui n'intéréssa personne du moment que les intéressés n'avaient pas été avisés auparavant.Le second exposé de la journée était plus intéressant et traitait de la société civile ,malheureusement encore une fois il n'était pas programmé sur l'avis distribué timidement dans les cafés ce qui a fait que seule une poignée de personnes ont pu y assister.
La seconde journée allait heureusement trancher visiblement avec les maladresses de la veille .Les personnes présentes ,malgré leur nombre restreint encore une fois à cause de la sous information ont pu suivre néanmoins un bon exposé bien documenté de la part de M.Moha Oustouh qui traitait des avantages de l'édification d'un barrage sur l'oued Ghriss.L'exposé fut suivi avec un intérêt visible jusqu'au dernier mot et fut suivi d'une discussion qui ne manquait pas d'intérêt ,nottament sur les retombées écologiques et sociales d'une telle décision,sur sa pertinence du point de vue technique.Certains ne se limitèrent point à ces domaines et tentèrent d'établir une relation étroite entre le retard de cette édification ,pourtant jugée d'un intérêt crucial pour la région et le passé mutin ainsi que la sensibilité politique de cette région.De manière générale et quoi que le conférencier se soit senti obligé de pratiquer l'autocensure vis-à-vis de l'aspect politique du dossier du barrage ,son intervention n'a pas manqué d'intéresser le peu de monde qui y a assisté pour les mêmes raisons que nous avions citées plus haut.La seule critique que l'on puisse faire ,cette fois-ci du point de vue formel concerne cette mauvaise habitude de M.Ouidani de s'incruster coûte que coûte entre les prises de parole pour débiter un certain nombre d'inepties sous forme de souvenirs intimes ou concernant des personnes absentes et qu'il présentait à travers ses diapos,comme si cela pouvait intéresser tout le monde.Il avait visiblement du mal à faire la différence entre un espace public avec un programme détaillé malgré toutes ses lacunes et un club privé.
Le troisième jour se caractérisa par la présentation d'un exposé intitulé "le ciel entre la mythologie et la science" un titre certes alléchant et trés prometteur si le conférencier ne s'était pas encore une fois enclavé dans un exposé descriptif à caractére magistral qui rappelait l'amphithéâtre universitaire avec la foule en moins.Il est indéniable que les informations scientifiques avaient leur importance ,mais il n'en est moins indéniable que le conférencier plongé dans ses nimbes sidérales n'avait pas pris conscience du fait que ce genre d'exposé n'était nullement adapté à la quintette de personnes les plus aptes à le suivre parmi les présents,on pourrait ajouter pour rester dans le domaine que les considérations et les observations stéroïdales étaient à une distance sidérale des occupations du public présent.En vérité le titre aurait pu être un prétexte pour traiter les relations étroites qui ont toujours été faites par les pouvoirs à travers le temps entre les formes céleste et les occupations terrestres des citoyens.Au Maroc par exemple un certain nombre de mythes ont été élaborés judicieusement en relation avec le ciel pour expliquer ou défendre certaines conceptions du pouvoir. On pourrait à ce propos rappeler la judicieuse utilisation de la rumeur de l'effigie de feu Mohammed V dans la lune ou la frayeur des Gaulois qui avaient peur que le ciel leur tombre sur la cafetière.Toujours en relation avec le ciel et de fil en aiguille on aurait pu présenter les différentes représentations cosmogoniques de l'humanité,allant des plus farfelues à une certaine époque où les terriens croyaient que leur globe terrestre etait porté sur la corne d'un gigantesque taureau qui,pour se reposer le déplaçait sur l'autre provoquant ainsi des mouvements sismiques destructeurs ;aux plus scientifiques .Bien sûr ceci n'est qu'un bref aperçu de ce que le conférencier aurait pu traiter sous le titre qu'il s'est choisi pour son exposé ,au lieu de nous montrer seulement les étoiles avec leurs dénominations latines qu'on trouve dans le moindre texte ou site web de vulgarisation .
Aziz.
Pour nous rapprocher de l'ambiance de ces journées nous tenterons de présenter les trois étapes chronologiques de ce qu'on a voulu présenter comme un évènement .Cette présentation traitera donc d'un avant ,à savoir la préparation ,puis du déroulement des activités elles mêmes ,enfin d'un aprés qui traitera les commentaires et les échos tant favorables que défavorables de ces journées.
1)La préparation:
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Pour qui connait de prés l'association et les différentes distorsions qui existent entre ses rares membres effectifs au niveau de Goulmima il ne sera pas etonné du manque de coordination flagrant qui y sévit depuis sa création.L'incompatibilité caractérielle entre certains de ses membres rend ses activités souvent désordonnées et l'annonce de ces journées n'a pas échappé à cette régle.Il faut cependant dire que la manière verticale dont sont gérées les activités est pour beaucoup dans cette situation d'incohérence.En fait c'est une association gérée comme un fief par son président dont les vassaux ne font qu'exécuter les ordres reçus souvent par télèphone et certains membres sont priés de temps à autre d'exprimer leur allégeance au seigneur qui préside de manière quasi-patriarcale aux destinées de ladite association sans que personne ne trouve à y redire.Donc le seigneur a décidé et l'appareil phonatoire des serfs y est allé à pleines cordes vocales annonçant la bonne nouvelle en faisant bien comrendre à qui prenait la peine de les écouter que c'était le seigneur qui payait les soirées des "ismkhan" et que l'association quant à elle ne prenait en charge que les conférences.Bref un avis orphelin a été distribué dans deux cafés de la ville de manière timide par un seul membre de l'association.Ce même avis ne portait pas l'en-tête de ladite association et en plus il ne mentionnait ni la salle où allaient se dérouler lesdites conférences ni aucune signature,ces remarques formelles dénotent pour les connaisseurs un manquement flagrant aux dispostions en vigueur en de telles circonstances.Donc depuis le départ ces journées donnaient l'impression d'avoir été organisées pour des fins qui ne voulaient pas se donner un nom, ou du moins avait-on tendance à comprendre que c'était là comme une gratification seigneuriale moyenâgeuse plutôt que des journées culturelles en bonne et due forme organisées par une association qui se respecte et qui respecte ses adhérents au XXI ème siècle.N'empêche que l'idée commençait à faire boule de neige et l'on commençait à s'enthousiasmer tant bien que mal pour ces soirées culturelles et pour ces conférences annoncées d'autant plus que certains des conférenciers avaient une certaine renommée qui dépassait parfois de peu le cadre du site qui se faisait le porte -parole de cette association.
2/Le déroulement des activités:
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Le premier jour se caractérisa par le désistement du groupe de Gnaouas qui apparemment étaient trop fatigués par le voyage pour honorer leur engagement de présenter la séance nocturne.Ils se limitèrent donc à une brève représentation dans l'aprés-midi et toutes les personnes venues les voir aprés le dîner dûrent rester sur leur soif.Cependant le motif présenté étant défendable personne ne tint rancune aux ismkhan de n'avoir pas été au rendez-vous.Le lendemain les deux séances quotidiennes eurent bien lieu ,à la grande joie des amateurs de ce type de musique qui fait vibrer le sol sous les pieds des assistants en même temps que leurs coeurs.Les toiles amalgamées de danses et de chants Gnaouis qui remontent au fin fond des origines africaines et notamment Ganéénnes ont fait vibrer l'assistance au son du tambour(Tbel) et des symbales(tikrkachine) et beaucoup de Goulmimiens ,ainsi que des visiteurs issus des villes proches ont pu profiter pleinement des rythmes ensorceleurs de cette musique jointe dans une symbiose de rêve à la douceur fraiche des nuits estivales.Le troisième jour cependant le même malencontreux scénario du désistement de la troupe Gnaouie se répéta ,au grand dam des foules qui attendaient impatiemment leur sortie.Aprés plusieurs heures d'attentes tout le monde se résigna à aller prolonger sa soirée ailleurs ,sans que personne n'ait daigné présenter aucune explication ni la moindre excuse.Heureusement que les deux journées suivantes allaient vite émousser dans les mémoires le malencontreux souvenir des journées précédentes ,celà n'empêcha pas ,néanmoins,de noter un manque d'organisation flagrant et un manque de civisme et de respect des goulmimens de la part des organisateurs de ces soirées .
En cequi concerne les conférences programmées pour avoir lieu à la maison des jeunes on a assisté là aussi à un fiasco quasi-total ,n'eussent été les interventions de trois seulement des intervenants invités qui ont sauvé la face.En effet dés le premier jour les organisateurs allaient récolter le fruit amer de leur manque... d'organisation.La présence du public a marqué un record minimal que n'a jamais connue aucune manifestation culturelle à goulmima.Il y avait moins de monde que dans le café le moins achalandé de la ville,ce qui n'a pas manqué de déranger les membres de l'association qui se comptent également ainsi que ses adhérents sur les doigts d'une seule main.Le premier jour et pour combler l'absence d'un conférencier le président de l'association sortit à la hâte un exposé sur le prêt(FOGALOG) destiné aux enseignants qui n'était pas programmé et qui n'intéréssa personne du moment que les intéressés n'avaient pas été avisés auparavant.Le second exposé de la journée était plus intéressant et traitait de la société civile ,malheureusement encore une fois il n'était pas programmé sur l'avis distribué timidement dans les cafés ce qui a fait que seule une poignée de personnes ont pu y assister.
La seconde journée allait heureusement trancher visiblement avec les maladresses de la veille .Les personnes présentes ,malgré leur nombre restreint encore une fois à cause de la sous information ont pu suivre néanmoins un bon exposé bien documenté de la part de M.Moha Oustouh qui traitait des avantages de l'édification d'un barrage sur l'oued Ghriss.L'exposé fut suivi avec un intérêt visible jusqu'au dernier mot et fut suivi d'une discussion qui ne manquait pas d'intérêt ,nottament sur les retombées écologiques et sociales d'une telle décision,sur sa pertinence du point de vue technique.Certains ne se limitèrent point à ces domaines et tentèrent d'établir une relation étroite entre le retard de cette édification ,pourtant jugée d'un intérêt crucial pour la région et le passé mutin ainsi que la sensibilité politique de cette région.De manière générale et quoi que le conférencier se soit senti obligé de pratiquer l'autocensure vis-à-vis de l'aspect politique du dossier du barrage ,son intervention n'a pas manqué d'intéresser le peu de monde qui y a assisté pour les mêmes raisons que nous avions citées plus haut.La seule critique que l'on puisse faire ,cette fois-ci du point de vue formel concerne cette mauvaise habitude de M.Ouidani de s'incruster coûte que coûte entre les prises de parole pour débiter un certain nombre d'inepties sous forme de souvenirs intimes ou concernant des personnes absentes et qu'il présentait à travers ses diapos,comme si cela pouvait intéresser tout le monde.Il avait visiblement du mal à faire la différence entre un espace public avec un programme détaillé malgré toutes ses lacunes et un club privé.
Le troisième jour se caractérisa par la présentation d'un exposé intitulé "le ciel entre la mythologie et la science" un titre certes alléchant et trés prometteur si le conférencier ne s'était pas encore une fois enclavé dans un exposé descriptif à caractére magistral qui rappelait l'amphithéâtre universitaire avec la foule en moins.Il est indéniable que les informations scientifiques avaient leur importance ,mais il n'en est moins indéniable que le conférencier plongé dans ses nimbes sidérales n'avait pas pris conscience du fait que ce genre d'exposé n'était nullement adapté à la quintette de personnes les plus aptes à le suivre parmi les présents,on pourrait ajouter pour rester dans le domaine que les considérations et les observations stéroïdales étaient à une distance sidérale des occupations du public présent.En vérité le titre aurait pu être un prétexte pour traiter les relations étroites qui ont toujours été faites par les pouvoirs à travers le temps entre les formes céleste et les occupations terrestres des citoyens.Au Maroc par exemple un certain nombre de mythes ont été élaborés judicieusement en relation avec le ciel pour expliquer ou défendre certaines conceptions du pouvoir. On pourrait à ce propos rappeler la judicieuse utilisation de la rumeur de l'effigie de feu Mohammed V dans la lune ou la frayeur des Gaulois qui avaient peur que le ciel leur tombre sur la cafetière.Toujours en relation avec le ciel et de fil en aiguille on aurait pu présenter les différentes représentations cosmogoniques de l'humanité,allant des plus farfelues à une certaine époque où les terriens croyaient que leur globe terrestre etait porté sur la corne d'un gigantesque taureau qui,pour se reposer le déplaçait sur l'autre provoquant ainsi des mouvements sismiques destructeurs ;aux plus scientifiques .Bien sûr ceci n'est qu'un bref aperçu de ce que le conférencier aurait pu traiter sous le titre qu'il s'est choisi pour son exposé ,au lieu de nous montrer seulement les étoiles avec leurs dénominations latines qu'on trouve dans le moindre texte ou site web de vulgarisation .
Comment taire?
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Cependant une chose est sûre c'est que cet exposé ,comme certains autres qui l'ont précédé ou suivi durant ces journées estivales de l'association avait au moins l'avantage de nous montrer ,nous les gherissois du terroir combien est erronnée l'image que se front de nous nos conghrissois de la diaspora.Pour eux qui ne voient de Goulmima que la beauté de sa nature et la chaleur de l'accueil,tout à fait comme les touristes Européens ,les habitants sont arrièrés et se suffisent amplèment de quelques séances de projections datachiques comme du temps des projections du "soulima" organisées par les services sanitaires à l'occasion d'une campagne de sensibilisation contre les maladies contagieuses aux années 70 agrémentées d'un film de Charlot pour attirer les foules! Il est temps que cette vision change et la meilleure preuve de la pertinence et du caractère impératif de ce changement est le nombre catastrophiquement faible de personnes qui ont fait le déplacement pour ces journées quoi qu'en disent les "haut parleurs" de la propagande de l'association sur les pages du site patriarcal .Il est vrai que cette dernière fait un travail énorme de bienfaisance de proximité en distribuant des cartables aux plus démunis de nos enfants ,mais celà ne représente en aucune façon une raison valable pour leur faire ingurgiter simultanément des doses bien assaisonnées de médiocrité et des idées révolues de racisme et d'intolérance .A cet égard un collègue noir à qui j'ai demandé la raison du boycott systématique de ces journées de la part de "Ikbliyn" m'a expliqué que pour comprendre celà il suffisait de noter que lors des soirées du festival devant le ksar d'Igwlmimn quand l'association avait besoin de battre le tambour (activité physique) elle a fait appel aux Ismkhan qui sont de souche noire,alors que lorsqu'il s'agissait de traiter des sujets soit-disant intelligents sous forme d'exposé (activité intellectuelle),aucun noir n'a été prié de contribuer par son apport intellectuel ni même invité à ma connaissance.C'est alors que j'ai compris cette étrange division qui allait m'échapper à savoir que ,délibérément ou non ,de manière consciente ou non il demeurait dans l'esprit de certains membres de cette association des zestes de racisme non encore digéré qui génère de telles gestes inconscients qui ne sont à la portée que des plus initiés.De plus lorsqu'on se rend compte qu'aucun noir n'est membre de cette association on n'est que poussé à croire au caractère fondé de cette observation et de constater que l'intelligence n'est pas uniquement l'apanage de ceux qu'on croit.Et pour encore une fois emprunter des images au monde de l'astronomie et des phénomènes naturels je dirai que les activités des noirs "ismkhan" ont été nocturnes,et là encore la mythologie a son mot à dire toujours ;alors que les activités des "blancs" ,qui ne le sont pas tout à fait d'ailleurs ,étaient diurnes,symbole des lumières bienfaisantes,de l'intelligence et du savoir.N'empêche qu'une chose est non moins sûre c'est que les étoiles ,ces rubis célestes ,sont plus brillantes la nuit que le jour et que sans l'encre de la nuit la blancheur du papier ne servirait que les basses hémisphères de l'humanité! Vivement les thés prochains!(l'Eté prochain) et sans rancune!
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Cependant une chose est sûre c'est que cet exposé ,comme certains autres qui l'ont précédé ou suivi durant ces journées estivales de l'association avait au moins l'avantage de nous montrer ,nous les gherissois du terroir combien est erronnée l'image que se front de nous nos conghrissois de la diaspora.Pour eux qui ne voient de Goulmima que la beauté de sa nature et la chaleur de l'accueil,tout à fait comme les touristes Européens ,les habitants sont arrièrés et se suffisent amplèment de quelques séances de projections datachiques comme du temps des projections du "soulima" organisées par les services sanitaires à l'occasion d'une campagne de sensibilisation contre les maladies contagieuses aux années 70 agrémentées d'un film de Charlot pour attirer les foules! Il est temps que cette vision change et la meilleure preuve de la pertinence et du caractère impératif de ce changement est le nombre catastrophiquement faible de personnes qui ont fait le déplacement pour ces journées quoi qu'en disent les "haut parleurs" de la propagande de l'association sur les pages du site patriarcal .Il est vrai que cette dernière fait un travail énorme de bienfaisance de proximité en distribuant des cartables aux plus démunis de nos enfants ,mais celà ne représente en aucune façon une raison valable pour leur faire ingurgiter simultanément des doses bien assaisonnées de médiocrité et des idées révolues de racisme et d'intolérance .A cet égard un collègue noir à qui j'ai demandé la raison du boycott systématique de ces journées de la part de "Ikbliyn" m'a expliqué que pour comprendre celà il suffisait de noter que lors des soirées du festival devant le ksar d'Igwlmimn quand l'association avait besoin de battre le tambour (activité physique) elle a fait appel aux Ismkhan qui sont de souche noire,alors que lorsqu'il s'agissait de traiter des sujets soit-disant intelligents sous forme d'exposé (activité intellectuelle),aucun noir n'a été prié de contribuer par son apport intellectuel ni même invité à ma connaissance.C'est alors que j'ai compris cette étrange division qui allait m'échapper à savoir que ,délibérément ou non ,de manière consciente ou non il demeurait dans l'esprit de certains membres de cette association des zestes de racisme non encore digéré qui génère de telles gestes inconscients qui ne sont à la portée que des plus initiés.De plus lorsqu'on se rend compte qu'aucun noir n'est membre de cette association on n'est que poussé à croire au caractère fondé de cette observation et de constater que l'intelligence n'est pas uniquement l'apanage de ceux qu'on croit.Et pour encore une fois emprunter des images au monde de l'astronomie et des phénomènes naturels je dirai que les activités des noirs "ismkhan" ont été nocturnes,et là encore la mythologie a son mot à dire toujours ;alors que les activités des "blancs" ,qui ne le sont pas tout à fait d'ailleurs ,étaient diurnes,symbole des lumières bienfaisantes,de l'intelligence et du savoir.N'empêche qu'une chose est non moins sûre c'est que les étoiles ,ces rubis célestes ,sont plus brillantes la nuit que le jour et que sans l'encre de la nuit la blancheur du papier ne servirait que les basses hémisphères de l'humanité! Vivement les thés prochains!(l'Eté prochain) et sans rancune!
Aziz.
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